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Diapason de mars 2020 Critique de Jean-Claude Hulot Page n° 93
Classica de octobre 2020 Critique de Jacques Bonnaure Page n° 102
Format : 1 CD Durée totale : 01:10:00
Enregistrement : 21-23/01/2019 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68305 EAN : 0034571283050 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 04/03/2020
Genre : Classique
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Henry Litolff (1818-1891)Trio pour piano n° 1 en ré mineur, op. 47 Trio pour piano n° 2 en mi bémol majeur, op. 56 Sérénade pour violon et piano, op. 91 Trio Leonore
Benjamin Nabarro, violon Gemma Rosefield, violoncelle Tim Horton, piano
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Litolff, reconnu en son temps comme grand pianiste virtuose et compositeur de talent dans toute l'Europe naquit en Angleterre d'un père alsacien et d'une mère écossaise. Sa vie sentimentale fut mouvementée (4 mariages — le premier à 17 ans), sa vie publique aventureuse. Également chef d'orchestre et éditeur de musique, il fréquenta Brahms, fut lié à Liszt qui lui dédia son concerto en Mi bémol. Son œuvre comprend surtout 5 « concertos symphoniques » (le 1er est perdu), 12 opéras, de la musique de chambre. Presque oubliée (sauf le 2e mvt. de son 4e concerto), elle est très peu jouée et enregistrée. Désaffection profondément injuste comme le révèle l'audition. L'écriture des trios est puissante. Solidité, carrure, efficace semblent directement découler de Beethoven (cf. les entrées successives dans le traitement fugué du motif initial du 1er mvt. du premier trio.) Il y a dans ces pages une urgence, une sûreté, une motorique toujours décisives et convaincantes. On sent dans les andante une parenté avec le meilleur Schumann. Certains développements virtuoses du piano sont cependant plus faibles car trop diserts, voire répétitifs dans le détail de passages très lyriques. Et la sérénade ne s'élève pas à la hauteur des trios. On sent les interprètes très engagés : chantants, vifs, alertes, primesautiers mêmes, ils célèbrent vraiment de façon festive cette musique qu'ils modèlent magnifiquement et sans s'alanguir dans les passages lents. Un disque attachant qui répare une injustice. (Bertrand Abraham) If the name of Henry Charles Litolff is familiar today only through the scherzo of his Concerto symphonique No 4, the absurdity of that ‘one-hitcomposer’ tag is clearly demonstrated by this release. These are among the finest examples of the piano trio genre still inexplicably absent from the standard repertoire.
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