Heinrich Marschner (1795-1861)
Ballade vom Ritter Hugo, op. 190 n° 3
Geständnis, op. 51 n° 1
Leb wohl, Therese!, op. 128 n° 3
Die Vertraute, op. 151 n° 4
Verloren, op. 128 n° 4
Gebet, op. 154 n° 1
Eine dunkle Stunde, op. 151 n° 3
Herbstlied, op. 154 n° 4
Der deutsche Wald, das deutsche Herz, op. 185 n° 1
Des Harfners Klage, op. 160 n° 4
Ungleiche Theilung, op. 151 n° 5
Dopplete Gefahr, op. 68 n° 6
Das sehnende Herz, op. 162 n° 6
Ermuthigung, op. 185 n° 2
Aufforderung, op. 94 n° 2
Um Mitternacht, op. 128 n° 4
Treue, op. 151 n° 1
Tarantella, op. 154 n° 1
Corsarenliebe, op. 154 n° 2
Trost beim Abschied, op. 154 n° 3

Jeffrey Williams, baryton
Sangeetha Ekambaran, soprano
Jennifer McGuire, piano

Heinrich Marschner (1795-1861) contemporain de Schubert, ami de Beethoven et de Mendelssohn fit une brillante carrière de chef d’orchestre et fût un temps le rival de Weber comme compositeur d’opéras romantiques allemands dont le célèbre « Vampire » ou le « Templier » sur un livret inspiré d’Ivanhoé de Walter Scott. Bien avant Verdi, c’est la voix de baryton qui avait la faveur de Marschner qui la met au premier plan de ses opéras. Alors le jeune baryton américain Jeffrey Williams propose naturellement une anthologie de lieder d’Heinrich Marschner qui, si elle a le mérite de faire découvrir un compositeur important de la première période romantique un peu oublié, n’en comporte pas moins quelques imperfections : La voix est longue et a la clarté de la verdeur. Elle mériterait cependant d’un peu plus de maîtrise surtout dans les aigüs qui plafonnent et impactent la justesse… À cela si on ajoute une interprétation linéaire voir ennuyeuse, on se dit que Marschner pourrait être mieux défendu. Oui, l’art du lied est un art précieux, à part entière et réservé aux conteurs, loin des envolées lyriques opératiques… Erreurs de jeunesse et un peu hors sujet, quel dommage ! (Florestan de Marucaverde)

German composer Heinrich Marschner (1795-1861) is best remembered for his dark, supernatural operas. Each of his major operas featured a baritione in the title role, which was quite uncommon in his day. He also wrote first-rate lieder for baritone, and this album features many of his best works in that form.