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Diapason de mars 2009 Critique de Jean-Claude Hulot
Format : 1 CD Durée totale : 00:53:40 Prise de son : Stereo
Label : Sterling Référence : CDS1064 EAN : 7393338106425
Année d'édition : 2004 Date de sortie : 01/01/2004
Genre : Classique
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August Halm (1869-1929) Symphonie en la majeur
Würtembergische Philharmonie Reutlingen Per Borin, direction
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 Eyvind Alnaes a atteint une certaine postérité par ses arrangements de mélodies populaires norvégiennes que Kirsten Flagstad inscrivaient volontiers à ses concerts et dont elle enregistra une belle sélection. A l’écoute de ses deux très belles symphonies, quasiment jamais jouées hors de Norvège ou de Suède, on est à nouveau surpris par la qualité de l’invention mélodique du compositeur. Mais la clarté des constructions, la science de l’orchestration, qui sait faire chanter une petite harmonie subtilement appariée, l’élégance générale de la mise en œuvre désignent un maître de l’orchestre qui n’a rien a envié à Grieg et s’inscrit aux cotés d’Alfven et de Stenhammar. Un quart de siècle sépare les deux œuvres. On ne trouve plus dans la Seconde Symphonie, au langage tumultueux, au geste dramatique très projeté, les influences nettement tchaikovskiennes qui envahissaient ça et là la Première Symphonie, admirable de concentration et de lyrisme pourtant. Elle montre un compositeur parvenu à la maîtrise de son art, évoluant dans l’espace assez particulier des musiques scandinaves des années vingt, préservé des bouleversements historiques mais ne renonçant pas à sa propre modernité. Vraiment deux belles partitions, à découvrir dans les interprétations attentives proposées par Terje Mikkelsen et son orchestre, défricheurs infatigables d’un répertoire qu’on range trop commodément sous l’appellation fourre-tout de post-romantisme (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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