Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Concerto n° 1 en sol mineur, HWV289, op. 4/1
Concerto n° 2 en si bémol majeur, HWV 290, op. 4/2
Concerto n° 3 en sol mineur, HWV 291, op. 4/3
Concerto n° 4 en fa majeur, HWV 292, op. 4/4
Concerto n° 5 en fa majeur, HWV 293, op. 4/5
Concerto n° 6 en si bémol majeur, HWV 294, op. 4/6
Concerto n° 7 en si bémol majeur, HWV 306, op. 7/1
Concerto n° 8 en la majeur, HWV 307, op. 7/2
Concerto n° 9 en si bémol majeur, HWV 308, op. 7/3
Concerto n° 10 en ré mineur, HWV 309, op. 7/4
Concerto n° 11 en sol mineur, HWV 310, op. 7/5
Concerto n° 12 en si bémol majeur, HWV 311, op. 7/6
Concerto n° 13 en fa majeur, HWV 295, n° 1
Concerto n° 14 en la majeur, HWV 296a, n° 2
Concerto n° 15 en ré mineur, HWV 304
Concerto n° 16 en fa majeur, HWV 305a
Concerto pour harpe en si bémol majeur, HWV 294 (trans. pour orgue)
Six fugues pour orgue

Christian Schmitt, orgue
Stuttgarter Chamber Orchestra
Nicol Matt, direction

On attendait en piaffant d'impatience cette réédition complète des concertos pour orgue de Georg Friedrich Haendel, par le grand label fédérateur Brillant Classics, d'autant que le soliste Christian Schmitt n'est pas le premier venu, il est l'organiste que l'on sait, signataire entre autres de fort belles symphonies de Widor (CPO). Accompagné ici par l'inévitable Nicol Matt et son orchestre de chambre de Stuttgart, il nous livre l'intégralité des opus (selon l'édition Breitkoft Urtext est-il précisé) que Haendel composa pour l'orgue : l'Op.4, l'Op.7 classés numériquement et complétés par les quatre derniers concertos sans numéros d'opus dont le fameux 13ème intitulé The Cuckoo and the Nightingale et six voluntary pour clavier (orgue ou clavecin) déjà documentés ailleurs. Face à des concurrents redoutables plus historiquement fidèles (Egarr ou Ghielmi) ou les antiques Pinnock, Tachezi ou Chorzempa, Schmitt et Matt s'illustrent par des tempi modérés, un équilibre cohérent entre un orgue lambda sans réelle personnalité et un orchestre bonhomme chaussé de semelles de vent. L'ensemble de bon aloi vaut surtout pour son exhaustivité et son prix imbattable. (Jérôme Angouillant)