Le baroque viennois dans toute sa splendeur, avec ces quatre ouvertures de Johann Joseph Fux remplient de la générosité italienne, des rythmes de danses français et de la maîtrise contrapuntique allemande. Paul Dombrecht signe sans doute ici l’un de ses disques les plus marquants !  Johann Joseph Fux naît en 1660 à Hirtenfeld dans la région de Graz. On remarqua très vite ses dispositions pour la musique. Il ira se former à Graz, étudiera notamment la linguistique. A 28 ans, il est organiste à Ingolstadt et un peu plus tard, il commence un périple en Italie où il pourrait avoir rencontré Corelli. A la fin du XVIIème siècle, nous le retrouvons à Vienne où il a obtenu à nouveau un poste d’organiste, celui de l’église écossaise. A peu près à la même époque, il est introduit à la Cour des Habsbourg et entre rapidement dans les bonnes grâces de l’Empereur Leopold Ier qui n’hésite pas à le nommer Kapellmeister. Quelques temps plus tard, il devient aussi vice Kapellmeister de la cathédrale Saint Etienne de Vienne. Lorsqu’il devient Kapellmeister de la Cathédrale en 1712, il doit suspendre ses fonctions à la Cour Impériale. Pour une courte période cependant. En 1715, il reprend le poste de Kapellmeister de la Cour Impériale, il ne l’est plus alors à la Cathédrale. Il le gardera jusqu’à la fin de ses jours, en 1741. Fux fut très respecté par ses collègues pour sa musique et peut-être encore davantage pour ses écrits. Encore trop méconnue aujourd’hui, sa musique est superbe, partout emplie de la générosité italienne, des rythmes de danses français et de la maîtrise contrapuntique allemande. Ses mouvements variés, chaconnes ou passacailles figurent incontestablement parmi les sommets du genre au XVIIIème siècle. Paul Dombrecht a sans doute signé ici l’un de ses disques les plus marquants. (Pierre-Yves Lascar)  Johann Joseph Fux naît en 1660 à Hirtenfeld en Autriche. On remarqua très vite ses dispositions pour la musique. A 28 ans, il est organiste à Ingolstadt et un peu plus tard, il commence un périple en Italie où il pourrait avoir rencontré Corelli. A la fin du XVIIème siècle, nous le retrouvons à Vienne où il obtient à nouveau un poste d’organiste, celui de l’église écossaise. Au même moment il est introduit à la Cour des Habsbourg et entre rapidement dans les bonnes grâces de l’Empereur Leopold Ier qui n’hésite pas à le nommer Kapellmeister. En 1712 il est nommé Kapellmeister de la cathédrale Saint Etienne de Vienne, pour une courte période cependant. En 1715, il reprend le poste de Kapellmeister de la Cour Impériale. Il le gardera jusqu’à la fin de ses jours, en 1741.
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