Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
May Breeze (arr. J. Heifetz)

Sigmund Romberg (1887-1951)
Deep in my Heart, Dear (arr. F. Kreisler)

Charles Wakefield Cadman (1881-1946)
At Dawning

Claude Debussy (1862-1918)
En Bateau (arr. G. Choisnel)
La fille aux cheveux de lin (arr. Hartmann)

Ernö von Dohnányi (1877-1960): Motlo vivace de "Ruralia"

Traditionnel
Mighty lak' a Rose (arr. F. Kreisler)

Ethelbert Woodbridge Nevin (1862-1901)
The Rosary (arr. F. Kreisler)

Antonín Dvorák (1841-1904)
Indian Lament (arr. F. Kreisler)
Songs My Mother Taught Me (arr. F. Kreisler)

Irving Berlin (1888-1989)
Blue Skies (arr. F. Kreisler)

Fritz Kreisler (1875-1962)
Syncopation
Marche miniature viennoise
Chanson de Louis XIII
Sérénade "Polichinelle"
Scherzo alla Dittersdorf
Tambourin chinois

Georges Bizet (1838-1875): Intermezzo de la Suite "L'Arlesienne" n° 2 (arr. F. Kreisler)

Franz Schubert (1797-1828)
Ballet de Rosmunde (arr. F. Kreisler)

Alexandre Glazounov (1865-1936)
Sérénade Espagnole (arr. F. Kreisler)

Nikolai Rimski-Korsakov (1844-1908)
Hymn to the Sun (arr. F. Kreisler)
Song of India (arr. F. Kreisler)

Manuel de Falla (1876-1946)
Danse espagnole (arr. F. Kreisler)

Eduard Poldini (1869-1957)
Dancing Doll (arr. F. Kreisler)

Fritz Kreisler, violon
Arpad Sandor, piano
Carl Lamson, piano
Michael Racheisen, piano
Franz Krupp, piano

Kreisler fut le parangon du classicisme pour l’interprétation du grand répertoire, au point que ses enregistrements des Concertos de Beethoven ou de Brahms n’ont pas pris une ride. A l’autre extrême de son art cet archet s’inventait des pamoisons et des caprices de diva pour toute une théorie de pièces de charmes, compositions de son cru, arrangements-détournements d’œuvres d’autrui, de sa main ou d’autres, dont il dispensait les fantaisies d’un archet royal. Leslie Gerber a eu la bonne idée d’assembler une bonne part des 78 tours documentant cet aspect de son art, les captations remontant à l’orée de l’électrique (un rare Mendelssohn avec Arpad Sandor), puis les sessions avec Carl Lamson, (délicieux "En Bateau" où l’archet frise, un de ses secrets). Surprise, trois minutes de Kreisler en quatuor (avec à l’alto William Primrose lui-même) pour son Scherzo alla Ditersdorf. Entre 1927 et 1930, Michael Raucheisen l’accompagne pour des séances où celui qui soutint tant de gosiers flatte les talents de chanteurs d’un archet si vocal : la "Sérénade espagnole" de Glazounov est irrésistible. Plus tardives les gravures londoniennes avec Franz Rupp ne documentent pas assez l’art de Kreisler compositeur : il y avait plus que "La Gitana" ou l’irrésistible "Tambourin chinois", mais du moins on a le" Chant du Marchand Indou" de "Sadko", où Kreisler se prend pour Vinogradov, magique ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)