Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonate pour piano en ré mineur, Kk 9
Sonate pour piano en mi majeur, Kk 380

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
"Jesu, joy of man's desiring", d'après la Cantate BWV 147 (arr. Myra Hess)
Andante en ré majeur, BWV 1003 (arr. A. Siloti)

Frédéric Chopin (1810-1849)
Nocturne pour piano en ré bémol majeur, op. 27 n° 2
Valse pour piano en la bémol majeur, op. 34 n° 1
Sonate pour piano n° 3 en si mineur, op. 58
Barcarolle en fa dièse majeur, op. 60

Franz Liszt (1811-1886)
Sonnet de Pétrarque n° 104, extrait de "Années de Pèlerinage II, L'Italie", S 161

Edvard Grieg (1843-1907)
Concerto pour piano en la mineur, op. 16

Robert Schumann (1810-1856)
Concerto pour piano en la mineur, op. 54

Maurice Ravel (1875-1937)
"Alborada del gracioso", extrait de "Mirroirs"
Pièce en forme de habanera (arr. P. Bazelaire)

Gabriel Fauré (1845-1924)
"Après un rêve", op. 7 n° 1 (arr. P. Casals)

Nikolai Rimski-Korsakov (1844-1908)
Le Vol du bourdon

Dinu Lipatti, piano
Antonio Janigro, violoncelle
Philharmonia Orchestra
Alceo Galliera, direction
Herbert von Karajan, direction

L’intégrale des gravures Columbia (1947-1948), incunables du pianiste roumain, reparait régulièrement. Et le charme agit toujours. Miraculeusement. Deux sonates de Scarlatti (K 9, K 380) qui se promènent dans un songe, des transcriptions de Bach d’anthologie, des Chopin comme venus d’une autre planète tellement le toucher est libre et inventif… Sa Barcarolle est d’une respiration extraordinaire. Belle reprise de la Sonate n° 3 du compositeur polonais : une énergie souple et un sens inouï de la narration. Réjouissons-nous aussi du Sonnet 104 de Pétrarque de Liszt d’un dramatisme extraordinaire et d’un "Alborado del Gracioso" de Ravel, peut-être le plus délirant et orchestral de tous ! Le label est retourné aux sources des 78 tours originaux. Côté concertos : Grieg et Schumann avec le Philharmonia et Galliera puis Karajan ! Irremplaçables doubles opus en la mineur, points de départ d’une discographie "historique" des deux partitions maintes fois réédités. Le Schumann demeure magnifique en termes de captation. En bonus, des tests d’enregistrements réalisés à Zurich avec le violoncelliste Antonio Janigro. Ce sont quelques mouvements de sonates, Après un "Rêve" de Fauré, le "Vol du Bourdon" de Rimski-Korsakov, etc. Walter Legge, le producteur de ces "tests", hélas entachés de nombreux bruits, et réalisés lors d’une tournée des artistes en Suisse, en 1947, ne fut pas satisfait du violoncelliste et ne donna pas suite au projet d’enregistrements de plusieurs disques. Les bandes ne furent plus exploitées. Des archives de très haut vol. (Jean Dandrésy)

The magnificent series of recordings Dinu Lipatti made for Columbia in 1947-8 needs no introduction. They contain some of the most highly regarded performances ever committed to disc and have remained in the catalogue almost continuously since their first issue on 78s. What makes the current set unique is the inclusion of five test discs made with the cellist Antonio Janigro, only two of which have appeared on CD previously, and new masterings which reveal more of the original recordings than before. For the 1947 London recordings (originally released in 1999) APR had access to vinyl pressings from the original 78rpm masters and these have been further enhanced. For the newly transferred 1948 sessions, the original 78s were used rather that the subsequent LP issue (itself derived from the 78rpm masters) which appears to have been used in all other transfers. These turned out to have a much brighter sound and more ambience than the rather dull and filtered LP. We strongly believe the Schumann Concerto has never sounded so good!