Christopher Tyler Nickel (1978-)
Concerto pour piccolo
Concerto pour 4 tubas wagnériens

Sarah Jackson, flûte piccolo
Olivier De Clerq, tuba wagnérien
Laurel Spencer, tuba wagnérien
Valerie Whitney, tuba wagnérien
Holly Bryan, tuba wagnérien
Vancouver Contemporary Orchestra
Clyde Mitchell, direction

Compositeur prolixe dans de nombreux domaines (musique symphonique et concertante, musique sacrée, musique de film…), le Canadien Christopher Tyler Nickel a le don de choisir pour ses concertos des instruments peu souvent mis à l’honneur comme le hautbois d’amour, le cor anglais ou le saxophone baryton. Ici ce sont le piccolo et les tubas wagnériens (commande spéciale de Wagner pour le "Ring") qui ont le premier rôle. Autre particularité, les instruments sont employés en dehors de leur rôle habituel. Ainsi, le piccolo, que l’on associe immédiatement à la gaité et aux pépiements des oiseaux, est ici investi d’une gravité surprenante. En trois mouvements, ce concerto est une œuvre de tension, sombre et douloureuse, immensément exigeante pour la soliste dédicataire, Sarah Jackson dont il faut louer la prestation. Le concerto pour quatre tubas wagnériens et orchestre à cordes, lui aussi en trois parties, tranche par sa richesse polyphonique et son lyrisme généreux. Méditatif dans ses deux premiers mouvements marqués lacrimoso et adagio, il devient bucolique et évocateur d’une danse de village dans son mouvement conclusif. Ces deux partitions contemporaines (2021 et 2022) d’une grande facilité d’accès séduisent immédiatement. (Gérard Martin)

Award-winning Canadian composer Christopher Tyler Nickel scales heights and plumbs depths with his novel new recording of concertos, for piccolo and for four Wagner tubas. Following his recently released Requiem, last year’s epic seven-hour Gospel According to Mark, and concertante works for all ranges for his own instrument – oboe, oboe d’amore and bass oboe – Chris’ new recording includes a dazzling Concerto for Piccolo featuring principal piccolo player of the Los Angeles Philharmonic Sally Jackson, paired with an astounding assemblage of four players of the Wagner tuba, a hybrid tuba-French horn instrument commissioned by the namesake composer for his opera cycle Der Ring des Nibelungen. Both Jackson and the four Wagner tuba soloists – Oliver de Clercq, Laurel Spencer, Valerie Whitney, Holly Bryan – are superbly supported by conductor Clyde Mitchell and the Vancouver Contemporary Orchestra.