Dietrich Buxtehude (1637-1707)
Membra Jesu Nostri, BuxWV 75
Cantate de la Passion "Fürwahr, er trug unsere Krankeit", BuxWV 31

Opella Musica

Isabel Schicketanz, soprano
Heidi Maria Taubert, soprano
Susanne Langner, alto
Tobias Hunger, ténor
Friedemann Klos, basse

Gregor Meyer, direction

Le cycle des sept cantates "Membra Jesu nostri" de Dietrich Buxtehude s’inspire de textes mystiques célébrant les sept membres de Jésus sur la Croix. Chaque cantate comporte une sonate, divers chœurs et airs accompagnés ici par des violons, viole de gambes, dulciane, luth et un orgue. Riche en contrepoint et en vocalises, l’œuvre est "une série de compositions acquises au piétisme luthérien et à la gloire des techniques musicales en usage à l’époque" (Martial Leroux). L’ensemble Opella Musica dirigé par Gregor Meyer aborde la partition avec autant de panache que de sobriété. La splendeur des chœurs, des voix et de l’instrumentarium se met ici au service du texte offrant à l’auditeur une réflexion propice à la contemplation. Une belle Cantate de la Passion (op. 31) complète le programme. Une version de haute volée qui s’inscrit dans une discographie abondante et souvent pertinente. (Jérôme Angouillant)

The exciting and highly acclaimed early music ensemble Opella Musica, under the direction of Gregor Meyer, this time takes on a masterpiece of 17th century Lenten devotion. Dieterich Buxtehude's Passion cycle "Membra Jesu Nostri" is meditation music. The contemplation of the body of Jesus of Nazareth hanging on the cross unfolds in the strict uniformity of a formal framework that is largely the same seven times - instrumental sonata, an ensemble called "Concerto", multi-strophic aria and repetition of the concerto. The strongest meditative effect, however, comes from Buxtehude's tonal language. The composer avoids great leaps and writes an intimately moving melody that seems to envelop the listener in a gesture of consolation. In addition, the harmony is simple, but astonishingly dissonant due to the numerous foretones.