Bruckner Motets Haselböck Chorus sine nomine Hiemetsberger - GRAM99335 - - par Gramola

Gramola n’en finit plus d’explorer la musique de Bruckner non seulement à travers ses symphonies avec l’intégrale marquante de Rémy Ballot à Saint Florian mais aussi à travers les œuvres chorales profanes et sacrées du maître, qui nous font partager un regard plus intime sur l’homme. Cette fois, ce sont six parmi les motets les plus célèbres de Bruckner qui sont confiés au choeur Sine nomine créé en 1991 par Johannes Hiemetsberger son chef actuel, et désormais reconnu parmi les formations autrichiennes les plus réputées. Deux particularités s’imposent dans ce programme au demeurant bien court (quarante-huit minutes) : l’hymne "Vexilla Regis" est chanté avec l’intégralité de ses versets, ce qui en fait une œuvre de treize minutes mais très répétitive d’une part, les motets sont reliés entre eux par des improvisations (assez plates) à l’orgue de Martin Haselböck qui rendent un hommage lointain au génie d’improvisateur de Bruckner qui avait tellement ébloui ses contemporains. Il aurait été plus intéressant de graver les improvisations de Bruckner lui-même telles que le souvenir de ses disciples nous les a transmises, ou de nous donner un ou plusieurs motets supplémentaires. Dommage ! (Richard Wander)

Chorus sine nomine, founded in 1991 by Johannes Hiemetsberger, is one of the most distinguished and innovative concert choirs in Austria. On this CD, the choir presents motets by Anton Bruckner. Bruckner simply called them sacred choruses, as the reason for their composition can usually be traced back to a liturgical occasion. The six works on the CD correspond to such liturgical interludes: Graduale (Christus factus est, Locus iste, Os justi, Virga Jesse), Offertorium (Ave Maria) and a hymn for the Good Friday liturgy (Vexilla regis). As an organist, Bruckner was admired above all for his improvisations. He was particularly admired for his high contrapuntal skills, in which he demonstrated his craftsmanship in fugue and imitation. The style of the fugal parts of his improvisations was based on Baroque patterns (such as Handel), while in other, more imaginative parts the tonal language of his organ playing became increasingly typical of Bruckner. Martin Haselböck establishes this connection to Bruckner with his organ improvisations.