Johannes Brahms (1833-1897)
Un Requiem allemand, op. 45
Trois Motets, op. 110
Fest- und Gedenksprüche, op. 109
Begräbnisgesang, op. 13
Schicksalied, op. 54
Orchesternachspiel mit Chor
Nänie, op. 82
Gesang der Parzen, op. 89
Rinaldo, op. 50
Rhapsodie, op. 50
Vier Gesänge, op. 17
Liebesliederwalzer, op. 52
Neue Liebesliederwalzer, op. 65
Wechsellied zum Tanze, op. 31/1
Neckereien, op. 31/2
Der Gang zum Liebchen, op. 31/3
An die Heimat, op. 64/1
Der Abend, op. 64/2
Fragen, op. 64/2
O schöne Nacht! op. 92/1
Spätherbst, op. 92/2
Abendlied, op. 92/3
Warum? op. 92/4
Sehnsucht, op. 112/1
Nächtens, op. 112/2
Vier ernste Gesänge, op. 121
Auf dem See, op. 59/2
An eine Äolsharfe, op. 19/5
Geheimnis, op. 71/3
Dämmrung senkte sich von oven, op. 59/1
Im Waldeinsamkeit, op. 85/6
Feldensamkeit, op. 86/2
Regenlied, op. 59/3
Nachklang, op. 59/4
Alte Liebe, op. 72/1
Verzagen, op. 72/4
Es liebt sich so lieblich im Lenzel, op. 71/1
Sommerabend, op. 85/1
Mondenschein, op. 85/2
Der Tod, das ist die kühle Nacht, op. 96/1
Es schauen die Blumen, op. 96/3
Meerfahrt, op. 96/4
Ach, englische Schäferin, WoO 33/8
Da unten im Tale, WoO 33/6
Die Sonne scheint nicht mehr, WoO 33/5
Schwesterlein, Scwesterlein, wann gehn wir, WoO 33/15
So wünsch' ich ihr ein gute Nacht, WoO 33/12
In stiller Nacht, zur ersten, WoO 33/42
Wiegenlied, op. 49/4

Donna Brown, soprano
Gilles Cachemaille, baryton
Lioba Braun, alto
Carsten Süß, ténor
Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
Ingeborg Danz, alto
Almut Eckels, piano
Andreas Rothkopf, piano
Hertha Klust, piano
Piano Duo Uhde & Werner
Südfunk-Chor
Rupert Huber, direction
Gächinger Kantorei Stuttgart
Bach-Collegium Stuttgart
Radio Sinfonieorchester Stuttgart des SWR
Helmuth Rilling, direction
Kammerchor Stuttgart
Frieder Bernius, direction

Six CD publiés par Hänssler Classic pour un survol de l’œuvre pour chœur de Johannes Brahms que se partagent les les chefs maison Helmut Rilling et Frieder Bernius et différents ensembles situés à Stuttgart (RSO, Bach Collegium, Kammerchor et Gächinger Kantorei). Le Deutsche Requiem d'une lenteur impavide semble figé dans la glace. Orchestre pesant, tempi lentissimes. On attend désespérément l'étincelle (Johnny ?) qui va allumer le feu. Accompagnant ce cortège funèbre, les solistes sont contraints et méritants (Gille Cachemaille poussif et Donna Brown fragile et lumineuse). Dans le "Wie lieblich" et dans la fugue de l'avant dernier numéro, on aperçoit quelques halos lumineux surgir de la pénombre. Les Lieder avec orchestre (Nanie, Schicksalslied, Gesang der Parzen) et l'opus 50 souffrent de la même componction et de solistes inégaux. En revanche Rilling donne une lecture impeccable et avisée des Vier Gesänge op. 17 et des Liebesliederwalser op. 52 ou l'on entend une réelle implication du chœur. Signalons les trois Motets op. 110 incarnés à fleur de peau sous la direction puissante de Rupert Huber, des Quatuors vocaux avec piano brillamment exécutés (Rothkopf/Bernius) et un bouquet de Lieder chanté par le timbre gracile d'Ingeborg Danz. Un bonus enfin : l'enregistrement mono de l'op. 121 par Dietrich Fisher-Dieskau accompagnée par Hertha Klust au piano (1949 à l'origine sous étiquette jaune). Indépassable. En bref une somme inégale où l'on pourra picorer quelques trésors. (Jérôme Angouillant)

The programme leads the listener through Brahms essential vocal works and a splendid set or artists grant highest quality of interpretation.