Beethoven Symphonie n 9 transcription pour piano de Liszt Piano Duo Chipak-Kushnir - GEN21766

On ne compte plus les adaptations de l’Ode à la Joie et de la 9e Symphonie de Beethoven. Pas nécessairement le meilleur moyen de rendre hommage au génie et à l’énergie du compositeur ! Depuis 1972, l’enregistrement historique de l’adaptation à deux pianos par Liszt du monument de Beethoven par les frères Richard et John Contiguglia (Connoisseur Society), se sont succédés des duos aussi divers que les frère Paul et Mathew Kim, ou Alain Planès et Georges Pludermacher, Rolf Plagge et Wolfgang Manz, Leon McCawley et Ashley Wass, et, tout récemment Philippe Cassard et Cédric Pescia…. Les artistes du présent enregistrement ont peut être pensé qu’en dépit du génie de la transcription de Liszt, répartie sur deux claviers distincts, il y avait peut-être moyen de rendre plus expressif ce «torrent de feu dans un lit de granit » qu’évoquait Romain Rolland. Et il est vrai qu’une fois passé le premier effet de surprise, notamment dans la perspective sonore laissée par l’enregistrement aux timbales, nos trois interprètes relèvent victorieusement le défi. Cet enregistrement ne sera pas du goût de tous les puristes bien que la partie de percussions soit strictement identique à celle inscrite par Beethoven sur la partition. Mais la virtuosité intelligente et l’entente parfaite d’Olga Chipak et Oleksiy Kushnir font ici merveille, puissamment ponctuées par les interventions marquantes de Miguel Anguas Rodriguez. Comment passer de l’anecdote à une révélation ? Cet enregistrement vous donne la clef. (Jacques-Philippe Saint-Gerand)

The Piano Duo Chipak-Kushnir presents a GENUIN album featuring Beethoven's Ninth Symphony, in the version for two pianos by Franz Liszt. They are joined by Francisco Manuel Anguas Rodriguez with Beethoven's original timpani part. In this work Beethovendemolished all previously-known symphonic conventions, and Liszt in his version unerringly conveys the symphony’s pioneering quality, its darkness, but also its exultation. Like his other Beethoven transcriptions, the “Ninth” is less an arrangement than an artistic re-creation. In this recording the three musicians offer us a listening experience that casts new light on the piece’s symphonic structures and dynamic excitement.