Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 9 en ré mineur, op. 125

Edith Laux, soprano
Diana Eustrati, alto
Ludwig Suthaus, ténor
Karl Paul, basse
Rundfunk-Sinfonie-Orchester Leipzig
Rundfunkchor Leipzig
Universitätschor Leipzig
Hermann Abendroth, direction

La 9e de Beethoven ? Futwängler ! Ce fut longtemps ma réponse jusqu’à ce que, fouillant dans les bacs d’un disquaire de la rue St Anne, spécialisé dans les imports japonais, je ne tombe sur toute une série de microsillons dédiés à un chef d’orchestre qui n’était qu’un nom. J’avais seize ans, je venais de découvrir une stupéfiante 9e Symphonie de Beethoven que je rangeais illico au coté de l’album de l’ouverture du Festival de Bayreuth. Immédiatement, j’avais compris qu’Hermann Abendroth était l’alter égo de Furtwängler, un artiste incendiaire, d’une puissance suggestive inouïe. Une grande série sur France Musique, conçu par Georges Zeisel dans la nuit où sa voix somnifère ne me décourageait pas d’être toujours présent devant mon poste m’aura fait découvrir tant de merveilles dans l’art de ce chef inouï à qui l’on doit aussi une version géniale des Meistersinger. Mais l’incipit de ma passion pour l’art d’Hermann Abendroth fut cette fulgurante Neuvième Symphonie, flamboyante, exaltée, d’une folle intensité. La retrouver si bien rééditée, enfin reprise des bandes originales quel cadeau ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)