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Diapason from December 2017 Review de Patrick Szersnovicz Page No. 111
Format : 1 CD Total Time : 01:12:25
Recording : 16-17/11/2016 Location : Londres Country : Royaume-Uni Sound : Stereo
Label : Hyperion Catalog No. : CDA68190 EAN : 0034571281902 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2017 Release Date : 29/11/2017
Genre : Classical
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Ralph Vaughan Williams (1872-1958) Symphonie n° 2 "A London Symphony" Sound sleep Orpheus with his lute Variations pour ensemble de cuivres
Elizabeth Watts, soprano Mary Bevan, soprano Kitty Whately, mezzo-soprano Royal College of Music Brass Band BBC Symphony Orchestra Martyn Brabbins, direction
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 Martyn Brabbins n’en est pas à son coup d’essai chez Vaughan Williams. Pour Hyperion il avait déjà gravé un mémorable Flos Campi et une version limpide de la Suite pour alto, goût des raretés qui culminera avec un plein album de premières au disque dont le génial « A Road All Paved with Stars » (aussi avec son BBC Symphony, Albion Records). Mais le voici à ce qui serait l’amorce d’une intégrale des Symphonies. Elle manque au catalogue d’Hyperion qui jusqu’ici a exploré la part lyrique de l’auteur d’Hugh the Drover, il pourrait en être l’artisan attentif. Surprise, pour son coup d’essai, il ne choisit pas la version originale (1913) de A London Symphony dont Richard Hickox avait produit la spectaculaire révélation dans son disque désormais historique pour Chandos (2001), mais celle plus lyrique, dont les fantasmagories orchestrales sont un rien lissées, que Vaughan-Williams mit au net en 1918, alors que l’issu du conflit apparaissait. Mais Brabbins anime si bien l’orchestre-monde de Vaughan Williams qu’il parvient à incarner avec autant d’acuité le Londres fantasmé, vaste fantôme de pierre dont Big Ben égrène l’empire agonisant, avec le portrait d’une ville vivante, fiévreuse, où passe le souvenir du Cockaigne d’Elgar. Fabuleux de bout en bout et c’est enregistré pour vous damner. Mais il y a plus, trois compléments aussi rares que magiques : les rugueuses (et irrésistibles) Variations for brass band de 1957, où l’octogénaire écrit vert et dru pour ses souffleurs, et deux poèmes vocaux magnifiques datant de ses premiers trente ans : Sound Sleep sur les vers délicieux de Christina Rossetti qu’il habilla d’orchestre suite au succès de la version a cappella, et une merveille, cet Orpheus with is lute tiré de l’Henry VIII de Shakespeare où une soprano met sa plainte nostalgique dans l’écrin de huit instruments: Elizabeth Watts y est si émouvante à force de pudeur. Vite, la suite ! (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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