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Bach : Passion selon Saint Jean. La Petite Bande, S. Kuijken.
Diapason de septembre 2012
Critique de Jean-Luc Macia
Page n° 84
Format : 2 SACD Hybride
Durée totale : 01:45:14

Enregistrement : 17-20/04/2011
Lieu : Saint-Trond
Pays : Belgique
Prise de son : Surround

Label : Challenge Classics
Référence : CC72545
EAN : 0608917254525

Année d'édition : 2012
Date de sortie : 11/04/2012

Genre : Classique
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Passion selon Saint Jean

Gerlinde Sämann, soprano
Petra Noskaiová, alto
Chirstoph Genz, ténor
Jens Hamann, basse
Marie Kuijken, soprano
Patrizia Hardt, alto
Knut Schnoch, ténor
Walter Testolin, basse
La Petite Bande
Sigiswald Kuijken, direction, violon, viole de gambe et viole d'amour

Le disque événement ! Le retour de l’infatigable Sigiswald Kuijken à la Passion selon St Jean de Bach, après son célèbre enregistrement DHM réalisé 25 ans auparavant, à la tête du même ensemble qu’il a partagé avec Gustav Leonhardt et qui est devenu un standard dans l’interprétation baroque historique, la célèbre Petite Bande. Une version plus « moderne », imprégnée de l’expérience acquise par Kuijken durant ce dernier quart de siècle, mais toujours fidèle à son idéal de l’époque : effectif réduit, instruments d’époque, interprétation basée sur ses recherches musicologiques poussées.

Traverser à nouveau une contrée, un royaume, une mer avec ce que l'on a retenu de "la première fois". Beaucoup et peu. Ce que l'on sait et tout ce que l'on ne sait pas encore. Pas si éloigné de la première fois. Revenir à l'un des chefs d'œuvre de la musique occidentale mais différemment. La Petite Bande fête ses quarante ans en 2013 mais sa recherche d'authenticité est comme ce vent qui ne cesse de souffler dans la direction du large pour que le principe du mouvement ne prenne jamais fin. Sans intention dogmatique, toujours chercher, toujours réaliser. Repartir, mais avec un équipage réduit. La version initiale de 1724 à nouveau retenue par Sigiswald Kuijken, la Passion selon Jean (pas de saint pour les protestants) trouve une seconde incarnation. Le cœur est réduit à une voix par partie, divisant par quatre l'effectif de l'enregistrement de 1987 (il comptait seize chanteurs). Les effets de foule en sont bien sûr sacrifiés mais la force musicale et la puissance symbolique du texte relativisent la nécessité d'un certain "réalisme". Les cordes ont fondu de douze à sept exécutants, "chaque musicien doit assumer pleinement ses responsabilités" (S.Kuijken). Enfin, ce sont quatre solistes et non plus six qui assument la tâche de narrer, commenter, incarner la Passion. Ce dernier point n'est pas anodin. "Assumer pleinement ses responsabilités". Et parfois un peu plus. Lorsque nous écouterons le ténor Christoph Genz incarner successivement les rôles de l'évangéliste et de Pierre, la continuité ainsi établie entre le récitatif du premier (n°12, reniement de Pierre) et l'aria bouleversante du second, "Hélas mon âme" (n°13), ne fera-t-elle pas quelques fois naître en nous le sentiment que l'évangéliste, vivant bien plus qu'en témoin la scène en lui "prêtant" sa voix, porte un peu en lui la faute de Pierre en l'intériorisant ? Ce que le choral (n°14) final du "premier acte" ne contredit nullement en élevant la conscience du péché à l'humanité toute entière. La clarté recherchée par Kuijken dans le dépouillement vers l'essentiel (comme dans ces tableaux baroques intimistes où la lumière est plus parlante que les objets) est aussi ce lien éclairé entre symbolisme et esthétique, entre enseignement et moyens mis en œuvre. La reproduction de sa nouvelle lecture a voulu préserver le rythme global de la Passion lié à sa structure en deux parties encadrant le sermon. A chacune son cd. Ainsi la pause qui suit le Choral si profond concluant la première partie nous ramène à un silence très habité, propice à la méditation. (Pascal Edeline)

"During Bach’s lifetime there were four different performances, each time with new modifications, some in response to the circumstances at the time, others influenced by which musicians and instruments he then had at his disposal. However Bach experimented to the greatest degree with the second version, dating from 1725: for instance, he used a different opening chorus (which was later to become the closing chorus of the first part of the St Matthew Passion, a work yet to be composed at this stage) and a couple of other arias near the end of the work. For the later performances he reverted to his first version from 1724, albeit with some differences in instrumentation. For instance, in the final version he includes a bassono grosso, but no one knows for certain which instrument he had in mind; possibly a 16-foot bassoon, i.e. a contrabassoon, a veritable chimney pot two metres in length. However, he scored this instrument in combination with the delicate sound of the lute and two violas d’amore, of all things! I cannot believe that Bach would opt for such an instrument in this passage; an 8-foot bassoon is more likely and the term bassono grosso probably indicates this more modern type of instrument rather than the earlier dulcian, although the latter had not totally fallen out of fashion at the time. However, I would not venture a definite opinion as to what bassono grosso means in this context. So we did not use this instrument: this was yet another reason to stick with the first version, since it raises fewer uncertain issues. Nevertheless, there are still various grey areas involved. Even prior to the first performance, before making the individual orchestral parts, Bach began to write out the score in fine calligraphy, a task he did not complete; and this score deviates in some aspects from the orchestral material used in the actual performance. The process of determining the most probable historical truth continues to have elements reminiscent of a detective novel; anyway, it will never be possible to clarify certain details." - Sigiswald Kuijken

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