Bach Oratorio De Lascension Koch - Rop6154 - Rondeau - Classical - Our Labels - by Rondeau

Ascension, Pentecôte : en dix jours, deux grandes occasions de se réjouir pour les chrétiens. Côté liturgie, étonnant que le disque ne s’ouvre pas avec BWV37 qui commence avec l’annonce du baptême, puisqu’il se referme sur BWV34 qui s’en réjouit. Côté musique, BWV37 est une composition originale, BWV11 (vrai oratorio par le texte mais simili-cantate par la brièveté) et BWV34 sont des parodies : d’une œuvre inconnue pour le premier (dont l’air d’alto réapparaîtra encore dans l’Agnus Dei de la Messe en Si), d’une cantate nuptiale pour la seconde. Felix Koch place les trois œuvres dans une perspective plus recueillie que virtuose. On est donc très loin des performances vertigineuses comme celle de Gardiner avec son Monteverdi Choir par exemple : ici c’est le poids des mots qui compte et que l’on perçoit. Pour autant personne ne démérite musicalement : les solistes sont plus naturels que ceux de Gardiner dans BWV11 et BWV37 (mais ne peuvent rivaliser avec ceux de BWV34) et le chœur (curieusement enrichi en sopranos), plutôt lent et ancré au sol, est très articulé et finalement bien mieux compréhensible malgré une prise de son assez globale. On aura compris : la musique de Bach est si grande qu’elle permet tous les choix interprétatifs, et cette version enchantera celles et ceux qui trouvent que ces œuvres n’ont besoin ni d’exultation surjouée, ni de tempi supersoniques. (Olivier Eterradossi)

In addition to the famous Christmas Oratorio and his Passions, Johann Sebastian Bach has also set other biblical narratives such the Ascension Oratorio (BWV 11) to music. Under the direction of Felix Koch, two ensembles dedicated to the lively performance of Baroque music have now joined forces here with two thematically fitting works by Bach: the Ascension cantata Wer da Glaubet und getauft wird (BWV 37) and cantata for whit sunday O ewiges Feuer, o Ursprung der Liebe (BWV 34).The Gutenberg-Kammerchor Mainz and the Neumeyer Consort, which plays on historical instruments, bring the events of Ascension Day to life. And not just these two ensembles: the Allgemeine Zeitung Mainz wrote enthusiastically about the soloists Jasmin Hörner (soprano), Julien Freymuth (alto), Christian Rathgeber (tenor) and Christian Wagner (bass): "Should the great names of early music ever relinquish their place, there are worthy successors here”. Conductor Felix Koch uses the brilliant instrumentation of all three works with timpani and trumpets to make Bach's music shine from the inside out, proving to be an intimate connoisseur of the Baroque musical language, which is anything but "old music".