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Bach : Motets. Bernius
Diapason de juillet 2013
Critique de Gaëtan Naulleau
Page n° 90
Format : 1 SACD Hybride Digipack
Durée totale : 01:06:29

Enregistrement : 2012
Lieu : Gönningen
Pays : Allemagne
Prise de son : Eglise / Stereo/Surround

Label : Carus
Référence : CAR83298
EAN : 4009350832985
Code Prix : DM022B

Année d'édition : 2012
Date de sortie : 11/02/2013

Genre : Classique
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Singet dem Herrn ein neues Lied, BWV 225
Der Gesit hilft unser Schwachheit auf, BWV 226
Jesu, meine Freude, BWV 227
Fürchte dich nicht, BWV 228
Komm, Jesu, Komm, BWV 229
Lobet den Herrn, alle Heiden, BWV 230
Ich lasse dich nicht, BWV anh. 159

Christof Roos, orgue
Hartwig Groth, violon
Kammerchor Stuttgart
Frieder Bernius, direction

Près d’un quart de siècle plus tard, Bernius reviens sur l’un des chefs-d’œuvre de Bach, ses célébrissimes motets, avec ce nouvel enregistrement qui s’aventure encore plus loin dans la compréhension du texte musical pour dépasse les sommets déjà atteints dans le passé. Un enregistrement sans doute de référence dans toute la discographie Bach.

S’il est un ensemble que l’on attend notamment dans le répertoire allemand, c’est bien le Stuttgart Kammerchor de Frieder Bernius. Ce chœur s’est illustré aussi bien dans des œuvres incontournables que dans un répertoire rare et oublié (Homilius, Nicolai…) toujours publié par le même label : Carus. Frieder Bernius avait déjà enregistré les motets de Bach en 1989, version splendide, remarquable de justesse et de lyrisme, qui avait eu la faveur des critiques. Il nous donne en 2012 une nouvelle lecture de cette œuvre, archi enregistrée dans le passé par une variété d’ensembles de tout bord, dans des versions pour enfants, chœur de femmes, effectif madrigalesque ou pléthorique. On a tout entendu, pour des résultats souvent oubliables et peu pertinents. Les motets sont au nombre de six (dont l’un reste à authentifier), on peut y adjoindre des instruments. Bernius fait le choix de l’orgue et du violon. / Ce sont des pièces redoutables tant la structure musicale est dépendante du texte. Ce texte sacré, il faut non seulement le chanter mais le vivre, l’exprimer dans sa rhétorique et son ampleur vocale. En restant dans la mesure pour l’équilibre des voix et de la polyphonie. Maitriser la dynamique, les différents registres, les changements de tempo et d’ambiance. C’est le cas ici. Le Kammerchor de Suttgart est si au fait de cette musique que les motets sont traduits, je dirais même, conduits, de la façon la plus idiomatique qui soit. Dès l’entrée des sopranos dans « Singet dem herrn » l’énergie des voix s’impose et introduit un chant qui, tout au long du motet, irradie puis se replie dans l’aria paisible « Gott nimm dich… » où la soliste soprano expose son timbre radieux. La polyphonie s’écoule comme une vague sans jamais qu’il y ait relâchement de l’esprit du texte. Les solistes ne déméritent jamais. La formidable arche de « Jesu meine Freude » qui exige tant des chanteurs est respectée dans son agogie et réussit à nous émouvoir, chaque passage étant vécu de l’intérieur, du choral d’ouverture déclamé et non asséné à la fugue centrale d’une rigueur métrique absolue. « Komm Jesu komm » nous invite à une prière intime et joyeuse. Si tout est mis en place avec une parfaite lisibilité, seul le « Ich lasse dich nicht » peut-être le motet où l’expression est la plus délicate à saisir, passe sans relief particulier. Signalons l’acoustique particulière de l’Evangelische Peter und Paul Kirsche de Gönningen qui donne une réverbération adéquate à un tel enregistrement sans noyer les voix. Ce disque s’impose comme une suite logique à la version de 1989 puisque tout en gardant un niveau d’excellence, Frieder Bernius et son chœur de chambre parviennent à se renouveler. (Jérôme Angouillant)

Le Kammerchor Stuttgart dirigé par Frieder Bernius est l'un des meilleurs chœurs au monde. Ses enregistrements d'œuvres a-capella, maintes fois primés, deviennent souvent des références. Frieder Bernius vient de réenregistrer l'intégrale des motets de Johann Sebastian Bach. En dehors des six motets BWV 225 à BWV 230, "Ich lasse dich nicht" (BWV Anh. 159) figure également au programme de ce SACD d'excellente qualité.

The Kammerchor Stuttgart, under the direction of Frieder Bernius is one of the finest choirs worldwide. Their many prizewinning a cappella recordings have set a standard. Now Frieder Bernius presents the long-awaited new recording of all of the motets of Johann Sebastian Bach. In addition to the six motets, BWV 225 through BWV 230, the recording includes “Ich lasse dich nicht”(BWV Anh. 159). The recording employs the outstanding SACD technique.

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