Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Cantate "Herr, wie du willt, so schiicks mit mir", BWV 73
Cantate "Jesus schläft, was soll ich hoffen", BWV 81
Cantate "Erfreute Zeit im neuen Bunde", BWV 83
Cantate "Nimm, was deuin ist und gehe hin", BWV 144
Cantate "Mein liebster Jesus ist verloren", BWV 154
Cantate "Mein Gott, wie lang, ach lange", BWV 155
Cantate "Leichtgesinnte Flattergeister", BWV 181
Cantate "Gleichwie der Regen und Schnee vomHimmel", BWV 18.2

Miriam Feuersinger, soprano
Natasha Schnur, soprano
Alex Potter, contreténor
Marie Henriette Reinhold, alto
Benedikt Kristjansson, ténor
Daniel Johannsen, ténor
Matthias Winckhler, basse
Tobias Berdnt, basse
Gaechinger Cantorey
Hans-Christoph Rademann, direction

Trois cents ans après leur composition, l’Académie de Stuttgart redonne vie aux quelques soixante cantates produites par Bach durant sa première année à Leipzig, au fil de vingt-trois concerts captés sur le vif ! Ce septième volume, consacré aux semaines suivant l’Épiphanie de 1724, compte huit pièces, dont deux sont sans doute plus anciennes : la douce BWV 18.2, avec son ouverture décrivant neige et pluie, et la BWV 155, caractérisée par un basson virtuose. L’instrumentation est ici toujours riche en symboles : deux hautbois d’amour campent les parents de Jésus (BWV 154), les pizzicati de cordes imitent un glas funèbre (BWV 73), une épineuse partie de violon annonce la couronne… d’épines (BWV 181). En ce qui concerne les voix, Rademann limite chaque partie chorale à trois chanteurs, qui exécutent, à tour de rôle, airs et duos : un principe qui rend justice aussi bien à la fervente concentration des chœurs (sublime motet ouvrant BWV 144) qu’à la nature opératique de la cantate BWV 81, qui débute par un sommeil et se poursuit par une tempête… (Olivier Rouvière)