Alberto Posadas (1967-)
"Ruinas", pour saxophone ténor
"Fragmentos Facturados", pour saxophone alto
"Seran Ceniza", pour saxophone soprano
"Objetos de la noche", pour saxophone baryton
"Objetos de la noche", pour saxophone baryton
"Arietta", pour saxophone sopranino
"Limite", pour saxophone basse

Ricard Cappelino Carlos, saxophones

Le cycle Veredas (« chemins ») d’Alberto Posadas (1967-), six pièces, aux noms titres de poèmes de José Angel Valente, pour saxophone (ténor, alto, soprano, bariton, sopranino, basse), emmène l’auditeur dans un parcours, comme un pèlerinage, au travers de différents espaces : déambulation imaginaire à l’écoute du disque, physique au concert, relativement à l’instrumentiste – la partition, aux instructions de jeu précises (le modèle de sourdine, de tambour à ressort ou d’adaptateur toroïdal en silicone à utiliser), impose l’ordre des pièces, le fait que chacune d’entre elles doit être jouée à un emplacement différent (mais laisse une liberté en fonction de la salle de concert) et que le public doit suivre le parcours du saxophoniste. Le compositeur, qui a beaucoup exploré, au travers des mathématiques, la relation entre nature et musique, donne ici, et à nouveau, la possibilité à son compatriote Ricard Capellino Carlos de développer encore son jeu, fait de souplesse et de contorsion, de maîtrise et d’exploration. (Bernard Vincken)

The “paths” that Alberto Posadas treads in this saxophone cycle are also those between these mental and real opposites. The Veredas cycle is designed as a course. We wander through different spaces, and that can take different forms. In a concert, we are on the move in a very real way, overcoming distances, always finding our position relative to the respective saxophone anew. When listening to the recording, we only “wander” with our ears. The different spaces can be imagined, but the time spent walking along the paths between the pieces disappears.