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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:57:50
Enregistrement : 15-18/10/2012 Lieu : Venise Pays : Italie Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Stradivarius Référence : STR33951 EAN : 8011570339515
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 15/05/2013
Genre : Classique
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Antonio Vivaldi (1678-1741) Concerto pour deux orgues, deux violons et cordes en fa majeur, RV 584 Concerto pour orgue, violon et cordes en ré mineur, RV 541 concerto pour violon et cordes en sol majeur, RV 299 (transcription pour orgue de J. S. Bach, BWV 973) Concerto pour orgue, violon et cordes en fa majeur, RV 542 Concerto pour violon et cordes en mi majeur, RV 265 (transcription pour orgue en do majeur de J. S. Bach, BWV 976) Concerto pour flûte et cordes en sol mineur "La Notte", RV 439 (transcription pour deux orgues en ré mineur d'Edoardo Maria Belloti)
Margherita Gianola, orgue Silvio Celeghin, orgue Academia di San Rocco Francesco Fanna, direction
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 L’histoire de la musique et ses paradoxes… Bien qu’il fut organiste, Rameau ne nous légua pas même une page pour l’instrument mais Vivaldi qui ne le fut pas lui fit une place dans une poignée de concertos. Se limiter aux œuvres complètes et originales ne permettant pas de constituer un cd, les interprètes y ont ajouté deux transcriptions de concertos pour violon parmi les cinq que Bach confia à l’orgue et une création achevant de rendre cet enregistrement attrayant : « La Notte » pour deux orgues ! Le clair-obscur poétique des timbres de la flûte et de son écrin d’archets s’estompe au profit du relief harmonique. De même que les relectures de Bach font un sort à chaque invention de Vivaldi, cette nouvelle incarnation, véritable radiographie, projette une lumière sans concession sur certaines dissonances acquérant ainsi la dureté qui permet de comprendre aujourd’hui pourquoi tant de querelles naissaient alors autour de ces licences. Le programme se construit sur l’alternance de séduction immédiate du jeu concertant et de surprise devant la rigueur déterminée des savants soliloques d’organistes que la musique du prêtre roux inspire. L’art de détourner la jubilation sonore du dialogue inventée par les vénitiens en plaisir solitaire (ou presque) des abstractions. (Pascal Edeline)

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