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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:01:16
Enregistrement : 01/03/2019 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : AVI Music Référence : AVI8553483 EAN : 4260085534838 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2022 Date de sortie : 15/06/2022
Genre : Classique
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Clara Schumann (1819-1896) Trois Romances pour violon et piano, op. 22Robert Schumann (1810-1856) Sonate pour violon n° 1 en la mineur, op. 105 Trois Romances pour violon et piano, op. 94 Sonate pour violon et piano F-A-EHeinrich Wilhelm Ernst (1814-1865) Variations pour violon seul sur "The last Rose in summer"
Sophie Wang, violon Florian Glemser, piano
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 1853, Raro alias ClaRA & RObert Schumann font face aux premières difficultés qui enferment le plus passionné des couples de l’histoire de la musique dans un cercle infernal dont la maladie et la folie de Robert conduisent au tragique trois ans plus tard. Robert Schumann (1810-1856) propose le deuxième mouvement et le finale d’une sonate de collaboration - avec Brahms et son élève Dietrich - dédiée au grand violoniste Joseph Joachim, la célèbre sonate F-A-E construite sur trois notes Fa-La-Mi, d’où son titre énigmatique ! Quant à Clara Wieck-Schumann (1819-1896), au-delà d’être la première star du piano, l’artiste compose en toute discrétion et propose trois romances pour violon. Un opus 22 qui sera l’avant dernier, l’opus du souvenir de jours heureux, quand Robert offrait à Clara pour Noël 1849, sa centième œuvre, trois romances pour hautbois op.94 longtemps jouées au violon. Quelques deux ans auparavant Robert Schumann composait sa première sonate pour « pianoforte et violon » en la m. op. 105 que l’auteur, éternel insatisfait, reniera. Alors c’est ce crépuscule musical et amoureux que nous chantent la violoniste taïwanaise Sophie Wang et le pianiste allemand Florian Glemser dans un album d’une grande cohérence où la virtuosité, jamais démonstrative, ne sert que la tendresse des lignes mélodiques, où la violoniste toute de délicatesse assume un jeu presque en retrait, particulièrement féminin, soutenue amoureusement par un pianiste fougueux. Laissez-vous bercer par la saveur sucrée des romances, le premier mouvement de la sonate ou l’intermezzo de F-A-E pour goûter combien les mots de Clara, l’année suivante, auront d’amertume et de tristesse ; « mon bonheur a fui avant son départ. Une nouvelle vie a commencé pour moi. » (Florestan de Marucaverde)

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