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Diapason de mai 2016 Critique de Xavier Bisaro Page n° 113
Format : 1 CD Durée totale : 01:08:54
Enregistrement : 21-24/09/2015 Lieu : Prague Pays : République Tchèque Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Supraphon Référence : SU4193 EAN : 0099925419325 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 02/03/2016
Genre : Classique
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Charles IV et la France Cantio Plebs Domini Alleluia Virga lesse floruit Sequentia Ave virgo singularis Dame je sui cilz qui vueil, fins cuer doulz (Guillaume de Machaut)Charles IV et les Reliques (Fête de la Sainte-Lance) Antiphona In splendore Hymnus Pange lingua Lectio de homilia beati Augustini Responsorium Vibrans milesCharles IV et l'Université Cantio Salve mundi Domina Je languis Cantio Rubus incombustibilis Cantio Prima declinatio Sois tartCharles IV et l'amour courtois Nun siht man aber beide (Mülich von Prag) Otep myrhy Anjeliku rozkochany Drevo se listem odievaCharles IV et la liturgie slave Lecture pour les fêtes de St Cyril et Méthode Alleluia Veselite seCharles IV et le culte des Saints Responsorium Letare pia Aquensis ecclesia Stola Jacob Svaty Vaclave Antiphona Laus alme sit Trinitati Quae est ista Responsorium Ecce Sigismondus Motetus Ave coronata
Hana Blazikova, soprano Jakub Kydlicek, flûte à bec Monika Reslerova, flûte à bec Jakub Eben, percussion Schola Gregoriana Pragensis David Eben, direction
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 Le règne de Charles IV de Bohême fût sans aucun doute un des plus brillants que l'Europe centrale connut au moyen-âge. Mécène et bâtisseur, il favorisa un foisonnement artistique, tant littéraire et pictural que musical et architectural, sans précédent. Sous son impulsion, Prague se hissa au rang des plus illustres foyers créatifs du XIVème siècle. David Eben nous offre un passionnant panorama de cet âge-d'or, qui vit la capitale de ce petit royaume devenir la capitale intellectuelle du Saint-Empire Germanique. Les œuvres enregistrées ici sont judicieusement rassemblées par thèmes : Charles et la France, l'université, la poésie courtoise, ainsi que son amour pour les reliques et la dévotion des Saints. Si quelques superbes pièces polyphoniques profanes, magistralement interprétées (accompagnées de la flûte et de la harpe), attestent d'influences courtoises françaises et italiennes, la grande majorité des œuvres de cet enregistrement sont des monodies en plain-chant. L'apparente austérité du propos ne doit pas rebuter l'auditeur, car la maîtrise technique et musicale infaillible de la Schola Gregoriana Pragensis transcendent cet obstacle et nous offrent des pièces latines et slavonnes d'une souplesse rythmique et d'une scansion admirable. (Jean-Michel Hey)

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