Max Reger (1873-1916)
Fantaisie symphonique et Fugue en ré mineur, op. 57 "Inferno Fantasie"
Fantaisie et Fugue en ré mineur, op. 135b
Fantaisie et Fugue sur le nom de B-A-C-H, op. 46
Fantaisie et Fugue en do mineur, op. 29
12 Pièces, op. 59
9 Pièces, op. 129
10 Pièces, op. 69
3 Pièces, op. 7
7 Pièces, op. 145
12 Pièces, op. 65
12 Pièces, op. 80
12 Pièces, op. 63
6 Trios, op. 47
Variations et Fugue sur un thème original, op. 73
Fantaisies chorales, op. 27, 30, 40 et 52
52 Préludes chorals, op. 67 n° 1-52
13 Préludes chorals, op. 79b
30 Préludes choral, op. 135a
6 Préludes chorals sans numéro d'opus
Introduction, passacaille et fugue en mi mineur, op. 127
Sonate n° 1 en fa dièse mineur, op. 33
Sonate n° 2 en ré mineur, op. 60
2 Transcriptions
Oeuvres sans numéro d'opus
Suite n° 1 en mi mineur, op. 16
Suite n° 2 en sol mineur, op. 92
Transcriptions d'oeuvres de Bach

Roberto Marini, orgue

Orgue Bruckner de la Basilique de St. Florian (Autriche)
Orgue Rieger de la Cathédrale de Fulda (Allemagne)
Orgue Steinmeyer de la Basilique d'Ottenbeuren (Allemagne)
Orgue Stahluth/Jann de l'Eglise St. Martin de Dudelange (Luxembourg)
Orgue Sauer de l'Eglise St. Sauveur de Bad Homburg (Allemagne)
Orgue Link de l'Eglise évangélique de Giegen an der Brenz (Allemagne)
Orgue Sauer de l'Eglise St. Maurice d'Halle (Allemagne)
Orgue Kuhn de l'Eglise St. Jean de Schaffhouse (Suisse)

Le plus vaste œuvre pour l’Orgue depuis celui de Bach ? Max Reger l’aura consciemment voulu, offrant à la Wondrouss machine dans l’abondant corpus qu’il aura eu le temps de réunir malgré sa brève existence (43 ans), une place centrale. L’orgue fut son instrument absolu, il entendait tout un orchestre dans le grand jeu si souvent déployé pour arder les vastes constructions polyphoniques qui pourtant ne dominent pas un catalogue faisant la part belle aux chorals, aux préludes, aux pièces éparses. A revers, Roberto Marini ouvre son intégrale par le geste démiurgique de l’Inferno Fantasie, la faisant suivre de trois Fantaisies et fugues où Reger rend hommage à Bach et s’en sépare : son orgue est symphonique, mais est-il symphonique dans l’acceptation des romantiques ou des modernes ? Là encore Marini prend un contrepied éclairant, en se gardant de céder à la tentation des Cavaillé-Coll, choisissant des orgues autrichiens (dont l’instrument que toucha Bruckner) allemands ou de la Suisse germanique, cherchant à retrouver la sonorité spécifique des instruments que jouait Reger. L’effet est plus d’une fois saisissant dans les grandes œuvres dramatiques, mais il faut aussi écouter comment ce disciple de Fernando Germani sait chanter les chorals, faire sourdre dans les admirables Sonates la dimension sacrée, et trouver les mystères et les fantaisies étranges de ce chef d’œuvre que sont les Zwölfe Stücke op. 63. Il ajoute toutes les œuvres de Bach, mais pas seulement, comme les aura retravaillées l’auteur de la Suite romantique. Seul bémol, la prise de son, trop globale. L’écrire touffue de Reger est un défi pour les micros, cette intégrale, comme les précédentes, n’a pas approché de la quadrature du cercle. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

The most comprehensive survey ever made of Reger’s organ music, on a range of superb Austrian, German and Swiss instruments: a fitting tribute to the composer on the 150th anniversary of his birth. With just under 30 of 146 opus-numbered works and 15 further pieces and collections, organ music represents an impressive proportion of Max Reger's oeuvre, comparable to his chamber and piano music, but far more influential in shaping his image. Around 1900, Reger achieved his breakthrough as a controversial composer with his organ works. Organ works kept interest in him alive in times of oblivion and won him lasting international renown. Roberto Marini's feat of performing Reger's entire output for organ in Italy within a single year (2002) was followed in 2011-13 by this remarkable achievement on record. On the basis of authoritative new critical editions compiled by the Max Reger Institute, Marini recorded the works on historical instruments of Reger's time, which with their orchestral richness of colour and dynamic possibilities correspond to the soundworld of an epoch that believed in progress in every dimension and embodied a kind of striving heroism as an attitude to both life and art. As a teenage student, Reger demonstrated a comprehensive practical knowledge of Bach’s organ music which naturally fed into his own early compositions such as the Organ Suite Op.16. In his 20s, Reger adapted and enlarged the chorale fantasia into larger-scale forms filled with intense Romantic expression and chromatic harmony. All the same, the Prelude and Fugue in C minor op. 29 (1898), dedicated to Richard Strauss, demonstrates that modern writing and expressive content are perfectly compatible with Baroque forms. In the Fantasy and Fugue on B-A-C-H op. 46 (1900), he ventures to the extreme limits of harmonic and technical possibilities on the Romantic organ. There are richly evocative character-pieces, simple and touching chorale preludes and Bachian inventions alongside huge monuments such as the Passacaglia and Fugue: in all its diversity, Reger’s organ music defies classification. First released in individual albums on the Fugatto label, this box compiles Roberto Marini’s Reger albums complete for the first time, together with an authoritative essay by Suzanne Pepp on Reger’s output for organ.