 Une déconvenue, les magnifiques Rilke Lieder (Von der Liebe) que Margaret Price avait pensé un temps mettre à son répertoire et qui semblaient en effet écrits pour sa voix, donnent bien du fil à retordre à Katarzyna Dondalska, justesse délicate mise à mal par les intervalles straussiens dont Koczalski abuse avec gourmandise (Einen Maitag qu’on croirait sorti d’Hélène d’Egypte), vibrato envahissant, dommage car le timbre est beau et l’art certain, pas assez pour rendre justice à un cycle qui devrait trouver sa place parmi les perles du post-romantisme. Bien plus banales, et jouées épaisses, les scènes de la Légende Symphonique sont oubliables aussitôt entendues, pas Evocations, sa grande Symphonie assez peu fantastique du moins si l’on veut y voir une référence à l’opus éponyme de Berlioz où un orchestre sensible fait le portrait d’une ombrageuse psyché, certainement celle du compositeur. Le Thème et Variations final serait-il une réponse à celui de la Deuxième Symphonie de Szymanowski ? On préférera plutôt une certaine confluence due à l’air du temps. Comme nombre de ses œuvres d’orchestres elle fut composée durant sa captivité en Allemagne durant la seconde guerre mondiale, alors qu’il était de par son état civil, ironiquement, un citoyen russe… l’œuvre, qui fut inspirée (d’assez loin) par des poèmes d’Albert Samain et de Charles Baudelaire, interroge plus qu’elle convainc, la lecture attentive mais aussi prudente de la Filharmonia Lubeska expliquant peut-être ceci… (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  Born in Warsaw, to a family with strong musical traditions. From his early years his parents saw the youngster’s incredible musical talent. He took his first piano lessons with Julian Gadomski. Already at the age of four, he performed publicly. One of the critics wrote in the ‘Kurier Poznanski’ – a small child sat in front of a piano on which Chopin played during his life, and performed his waltz and a few other pieces, which amazed the audience, and only a month later he left with his parents on his first concert tour. As it turned out, one of the key events for his future career was a short trip to St. Petersburg. In the presence of one of the most renowned pianist in Europe – Anton Rubinstein – Raul performed the Waltz in A flat major op. 69 no. 1. As the master himself said – if his talent will continue to develop this well, he will claim one of the most important places within the performing arts. He continued his studies under Karol Mikuli. His compositional legacy contains 150 opuses and numerous works without an opus, representing nearly all genres, amongst them not only piano works (9 sonatas) or songs (over 200), but also ballets, operas, two symphonies, a violin concerto, a cello concerto, 4 violin sonatas, 2 cello sonatas, 3 piano trios and, what is unusual, 6 piano concertos originating in various periods across his creativity.

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