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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:50:08
Enregistrement : 04-07/02/2010 Lieu : Berlin Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Talanton Référence : TAL90001 EAN : 4018767900019 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2011 Date de sortie : 05/09/2011
Genre : Classique
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Johannes Legrant Se liesse est de ma partieGuillaume Dufay (1400-1474) Ce jour de l'an Seigneur Leon Vassilissa ergo gaude C'est bien raison Las que feray? Lamentatio sanctae matris ecclesiae constantinopolitanaeBeltram FERAGUT Francorum nobilitari Ave maria (instr.)Ebreo Da PESARO Falla con misuras (instr.)Manuel CHRYSAFES Threnos
Theodora Baka , chant Ex Silentio Dimitris Kountouras, direction Ensemble Arkys Giorgos Kyriakakis, direction
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 On peut rapprocher ce disque des projets syncrétiques de Jordi Savall, l’objectif étant de relier par une thématique (en se fondant sur des recherches philologiques et musicales), l’Orient et l’Occident. Guillaume Du Fay est ici représentatif du style polyphonique franco-flamand du début de Quattrocento. Son parcours est intéressant puisque, grand voyageur, il passe d’Italie (influence humaniste prédominante) jusqu’en Péloponnèse (où il s’imprègne de culture orientale. Ce disque est composée d’œuvres instrumentales et chantées (ballades rondeaux, et motets.) On y trouve, outre Dufay, des compositeurs de l’époque plus ou moins oubliés (Johannes Legrant, Beltram Feragut, Ebreo Da Pesaro). L’interprétation d’Ex Silentio, ensemble de musiciens grecs qui se consacrent à un répertoire allant du moyen-âge au baroque, donne une lecture inédite et pertinente aux pièces de Du Fay. La voix claire et radieuse de Theodora Baka, accompagnée d’une flûte à bec très expressive, est soutenue de manière superbe par deux vièles à archet et un orgue. La « Lamentation » de Dufay, dédiée à la mémoire d’une Eglise orthodoxe en déclin, (chanson ? motet ?), est caractéristique de la porosité des sources musicales. Ainsi, la « Thrène » de Manuel Chrysaphes (autour de 1500) est une œuvre tout à fait emblématique de l’Orient Byzantin. Elle est ici interprétée par le chœur d’hommes « Arkys » et conclut ce beau disque de manière fort « orthodoxe ». (Jérôme Angouillant)

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