Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur, K 622
Concerto pour flûte et harpe en do majeur, K 299
Concerto pour flûte n° 1 en sol majeur, K 313
concerto pour flûte n° 2 en ré majeur, K 314
Andante pour flûte et orchestre en do majeur, K 315
Concerto pour hautbois en do majeur, K 314 (K 285b)
Concerto pour basson en si bémol majeur, K 191
Symphonie concertante pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre en mi bémol majeur, K 297b
Concerto pour cor n° 1 en ré majeur, K 412
Concerto pour cor n° 2 en mi bémol majeur, K 417
Concerto pour cor n° 3 en mi bémol majeur, K 447
Concerto pour cor n° 4 en mi bémol majeur, K 495
Rondo du concerto pour cor n° 1, K 412
Sérénade n° 11 en mi bémol majeur pour vents, K 375
Sérénade n° 12 en do mineur pour vents, KV 388

Oskar Michallik, clarinette
Marc Grauwels, flûte
Giselle Herbert, harpe
Johannes Walter, flûte
Kurt Mahn, hautbois
Gunter Klier, basson
Alfred Tolkdorf, hautbois
Karl Schütte, clarinette
Günter Schaffrath, cor
Heinz Wappler, basson
Herman Jeurissen, cor
Henk de Graaf, clarinette
Jan Jansen, clarinette
Remco de Vries, hautbois
Katty Halvarson, hautbois
Johan Steinmann, basson
Hans Wisse, basson
Martin van der Merwe, cor
Jos Buurman, cor
Les Violons du Roy
Bernard Labadie, direction
Netherlands chamber Orchestra
Roy Goodman, direction
Staatskapelle Dresden
Siefried Kurz, direction
Herbert Blomstedt, direction
Otmar Suitner, direction

Dangereux défi que de réaliser une intégrale des concertos pour vents de Mozart : tant de mémorables statues du Commandeur projettent leur ombre sur la discographie ! J’ai déjà signalé ma défiance pour ce type d’aventure qui consiste trop souvent à exploiter encore et encore un fond de catalogue avec pour argument majeur un prix attractif. Exemple ici avec des enregistrements moult fois parus qui s’échelonnent de 1967 (la concertante K297b) à 2001 (les sérénades), et font défiler solistes et orchestres. La Staatskapelle de Dresde, qui se taille la part du lion, n’en obéit pas moins à 3 baguettes différentes : Kurz, Blomstedt et Suitner. Si de rares contributions me paraissent problématiques (la clarinette d’Oskar Michallik, Blomstedt si précis et énergique qu’il en devient parfois brusque, le quatuor de la concertante peu fusionnel) la plupart affichent une propreté consensuelle que les anglo-saxons nomment « middle of the road » : très bon niveau mais pas de vagues, dans des tempi confortables... Quelques pépites, cependant : presque partout des cadences « maison », et surtout les concertos pour cor complétés par Herman Jeurissen (avec un savoureux petit bonus). Un coffret pour débuter donc, à peu de frais et en compagnie de fort bons techniciens (mais avec quelques accrocs de montage). Toutefois les vrais trésors sont à rechercher ensuite dans la discographie individuelle de chaque œuvre. (Olivier Eterradossi)