FrançaisEnglish
Recherche avancée
Accueil  Catalogue  Contemporain  PSC1234
MON COMPTE
MES ENVIES
MON PANIER
Catégories
Labels
Informations
Monrad Johansen, Kvandal : Concertos pour piano. Gimse.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:08:59
Prise de son : Stereo

Label : Simax
Référence : PSC1234
EAN : 7033662012343

Année d'édition : 2008
Date de sortie : 24/11/2008

Genre : Classique
David Monrad Johansen (1888-1974)
Concerto pour piano en mi bémol majeur, op. 29
Pan, op. 22

Johan Kvandal (1919-1999)
Concerto pour piano, op. 85

Håvard Gimse, piano
Orchestre Philharmonique d'Oslo
Christian Eggen, direction
Ole Kristian Ruud, direction

Deux concertos pour piano en première mondiale de deux compositeurs norvégiens qui ont eu une relation toute particulière, car ils sont père et fils. Monrad Johansen, l’un des compositeurs norvégiens les plus influents de l’Entre-deux-guerres, puise son inspiration à la fois dans la musique traditionnelle et contemporaine. Kvandal, qui a changé son nom au tout début de sa carrière, donne ici sa dernière œuvre achevée.

David Monrad Johansen a eu une position clé dans la vie musicale norvégienne de l’Entre-deux-guerres. Dans cette période, le monde musical du pays était influencé par des idées nationalistes et Monrad Johansen s’est inspiré dans ces compositions par les anciennes sagas norvégiennes ainsi que par les écrivains de son temps. Dans sa musique, il a réellement réussi à mélanger les racines norvégiennes avec les nouvelles vagues de son époque. Pan est sans doute l’œuvre la plus fameuse de Monrad Johansen, un hommage à l’écrivain norvégien Knut Hamsun et l’une des œuvres orchestrales les plus jouées à l’international. La pièce combine l’impressionnisme et la polyphonie et représente, suivant le compositeur, l’expression de la puissance de la nature telle qu’elle ressort de l’œuvre de Hamsun. Son Concerto pour piano à une forme stricte en trois mouvements et demeure une pièce admirablement écrite. / Johan Kvandal a partagé la relation quasi-naturaliste de son père avec l’art et la musique norvégienne, mais sa propre expression artistique a été encore plus influencée par l’esthétique européenne. Le Concerto pour piano de Kvandal a été la dernière œuvre qu’il a écrite et il a été achevé en 1998. Håvard Gimse a été le moteur de cette œuvre dont il a joué chacun des mouvements dès leur création par le compositeur.

Lors des nombreux concerts et enregistrements donnés et effectués en 2005 pendant les célébrations du centenaire de l’indépendance de la Norvège, le pianiste Håvard Gimse s’était tourné vers le Concerto pour piano de David Monrad Johansen. Deux ans plus tard, SIMAX captait son interprétation du Concerto tardif du fils de Monrad Johansen, Johan Kvandal, pour les réunir ici avec en complément de programme le beau poème symphonique Pan, œuvre marquante de la plume du père que nous retrouvons ici avec joie.

David Monrad Johansen (1888-1974) a traversé les grands courants de la musique norvégienne du XXe siècle, mais, bien que toujours sous influence française, il est resté fidèle à la tendance romantique, nationale et politico-culturelle qui avait évolué à l’air du temps, en directe ligne d’Edvard Grieg. Le poème symphonique Pan est écrit en hommage à l’écrivain Knut Hamsun à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire en 1939. Monrad Johansen ayant resserré les liens avec son héritage national en s’inspirant musicalement à plusieurs reprises des poèmes de l’Edda, son ambition ici est de créer en plus un puissant sentiment de rapport privilégié à la nature et, effectivement, l’imaginaire reste constamment en prise avec une impression forte de mer et de forêt norvégiennes touchant au mythique. Si le souffle est d’une grande force poétique, Pan, sans fil narratif pour autant, reste de facture classiquement symphonique. C’est une construction en arche fondée sur l’accélération, le crescendo et la complexité polyphonique grandissante des textures orchestrales, puis leur contraire. Les couleurs sont intenses, les élans puissants ou lyriques, les miroitements et le caractère de certains accords des cordes de style et de consonance tout à fait nordiques. La direction de Christian Eggen souligne la grande finesse instrumentale d’une partition d’une transparence toute française qui permet un épanouissement orchestral remarquable, bien compris des musiciens de l’Orchestre philharmonique d’Oslo qui proposent en outre de brefs solos instrumentaux et des chorals de cuivres tout à fait captivants.

Le Concerto pour piano de 1954 témoigne d’une volonté de retour vers les formes classiques et une tonalité plus affirmée. Les trois mouvements gardent un caractère classique et suivent le schéma vif-lent-vif, mais le développement est organique et, à l’intérieur de chaque mouvement, les contrastes sont grands : contrastes de registre, d’allure et de dynamique sonore. Inhérentes au style personnel de Monrad Johansen, on remarque la finesse de l’instrumentation et l’habileté mélodique des motifs d’inspiration traditionnelle. Le piano dialogue avec l’orchestre, ou se livre avec lui à un double jeu de reflets ou encore s’en distingue comme un fil d’argent dans un tissu de soie. Håvard Gimse, agile et virtuose, se prête avec conviction à l’aérien comme au péremptoire, cherchant une symbiose avec l’orchestre, jamais une prédominance.

Le parcours de Johan Kvandal (1919-1999) ressemble par certains côtés à celui de son père dans la mesure où, confronté au choix entre deux voies divergentes – celle d’une nouvelle esthétique venue en partie de Paris et Vienne et celle du sentiment national d’un pays encore jeune à la recherche de ses racines – il est resté proche de la dernière, toutefois non sans élargir ses conceptions musicales grâce, pour une part, à ses études auprès de Nadia Boulanger dans les années 1950 qui l’ont sensibilisé au travail de compositeurs tels Bartók, Stravinsky ou Messiaen.

Le Concerto de 1998 fut la dernière œuvre de Johan Kvandal. Pas du tout touché par l’impressionnisme, au contraire du Concerto de Monrad Johansen, celui de Kvandal témoigne de son goût pour la modalité et une tonalité élargie, surtout lors des deux premiers mouvements aux thèmes d’inspiration traditionnelle. Le troisième mouvement est une brillante toccata de belle facture quoique peu innovatrice, une parfaite mise en valeur du soliste. Au premier mouvement roboratif, mais plus convenu hormis les fines couleurs de sa conclusion énigmatique, s’enchaîne un Andante poco sostenuto tout à fait inattendu. Il commence par un solo de tuba de dix-neuf mesures tout en douceur qui impose son climat sombrement mystérieux à l’ensemble du mouvement. Le piano en quasi cadenza alterne avec un orchestre qui déploie de riches couleurs aux timbres recherchés. L’instrument soliste domine l’ensemble du concerto, cependant, s’imposant avec brillant à l’orchestre qui, en sa présence, assume un rôle d’écrin. Gimse apporta tout son soutien à Kvandal au cours de la composition, interprétant le concerto page après page, et ce fut lui l’instigateur du troisième mouvement, le compositeur ayant initialement eu l’intention de conclure sur la relative ambiguïté de l’Andante. Le pianiste, d’une belle expressivité, n’en oublie pas la clarté et la précision de la partition bien soutenues par l’Orchestre philharmonique maintenant sous la direction d’Ole Christian Ruud, qui en obtient le vif relief instrumental nécessaire.

.  Ecrire une critique
Les clients qui ont acheté ce produit ont aussi acheté
Paër : Missa piena. Rubens, Schneider, Kreile.
Paër : Missa piena. Rubens, Schneider, Kreile.

Gerber : Le Songe d'une nuit d'été (opéra)
Gerber : Le Songe d'une nuit d'été (opéra)

Franui : Mahlerlieder. Schmutzhard.
Franui : Mahlerlieder. Schmutzhard.


Lipinski : Symphonie en si. Wijatkowski.
Lipinski : Symphonie en si. Wijatkowski.


Elsner : Symphonie en do, Ouvertures. Dawidow.
Elsner : Symphonie en do, Ouvertures. Dawidow.


Lindberg : Œuvres orchestrales
Lindberg : Œuvres orchestrales


Ziehrer : Der Himmel voller Geig´n. Schadenbauer, Original Ziehrer Orchester.
Ziehrer : Der Himmel voller Geig´n. Schadenbauer, Original Ziehrer Orchester.


Branco, Santos : Concertos pour violon. Costa, Amigo.
Branco, Santos : Concertos pour violon. Costa, Amigo.


Haydn : Œuvres pour hautbois, vol. 2. Utkin.
Haydn : Œuvres pour hautbois, vol. 2. Utkin.


Lloyd : Symphonies n° 1 & 12
Lloyd : Symphonies n° 1 & 12


Svendsen, Selmer : Poèmes symphoniques
Svendsen, Selmer : Poèmes symphoniques


Raff : Concerto pour violon n° 1. Ringborg, Quinn.
Raff : Concerto pour violon n° 1. Ringborg, Quinn.

Commander ce produit
SUPPRIME
Plus disponible à la vente
ClicMag du mois
ClicMag n°125 - 04/2024
ClicMag n°125 - 04/2024
Infos label
Simax
Tous les disques du label
Le site Internet du label
Faire connaître


Envoyer cet article à un ami.