Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Brise de mai (arr. F. Kreisler)

Robert Schumann (1810-1856)
Träumerei, op. 15 n° 7 (arr. G. Jensen)

Edvard Grieg (1843-1907)
Feuille d'album, op. 12 n° 7 (arr. J.P.E. Hartmann)

Antonín Dvorák (1841-1904)
Humoresque, op. 101 n° 7 (arr. A. Wilhelmj)

Jules Massenet (1842-1912)
Méditation de Thaïs

Gabriel Fauré (1845-1924)
Sonate pour violon n° 1 en la majeur, op. 13
Après un rêve (arr. M. Elman)

Claude Debussy (1862-1918)
Sonate pour violon en sol mineur

Jean Sibelius (1865-1957)
Mazurka, op. 81 n° 1

Grigoras Dinicu (1889-1948)
Hora staccato (arr. J. Heifetz)

Ernest Bloch (1880-1959)
Nigun, extrait de la Suite "Baal Shem"

Joseph Achron (1886-1943)
Mélodie hébraïque, op. 33

Mischa Elman, violon
Leopold Mittman, piano
Vladimir Padwa, piano

A l’âge de 18 ans, Mischa Elman signa un contrat d’enregistrement avec la Victor Company. Les témoignages publiés par Biddulph furent gravés durant la guerre et rendent hommage à celui qui fut appelé le violoniste "à la sonorité d’or". Deux grandes partitions – les sonates de Fauré et Debussy – encadrent comme cela était de mise à l’époque, une série de pièces arrangées propres aux récitals (deux millions d’exemplaires de ces courtes pièces furent commercialisés). Dans la Sonate de Fauré, Elman caractérise son jeu avec une audace étonnante. L’œuvre gagne un charme nouveau sous un archet si peu enclin à l’esthétique française de l’époque : c’est un lyrisme puissant, inhabituel dans une partition au caractère plutôt intimiste. Dans Debussy, les tempi sont pour le moins personnalisés, extrêmes parfois, mais on se laisse prendre par la magie des couleurs de l’archet. Les pièces de genre forcent souvent les traits, mais une telle fantaisie se pardonne à l’écoute d’un si grand musicien. (Jean Dandrésy)