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Classica de février 2021 Critique de Thomas Deschamps Page n° 103
Format : 1 CD Durée totale : 00:47:19
Enregistrement : 2004-2019 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Carus Référence : CAR83503 EAN : 4009350835030 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 02/09/2020
Genre : Classique
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Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) La Première Nuit de Walpurgis, op. 60 Œdipe à Colone, op. 93
Renée Morloc, alto David Fischer, ténor Stephan Genz, baryton David Jerusalem, basse Kammerchor Stuttgart Die Deutsche Kammerphilharmonie Bremen Klassische Philharmonie Stuttgart Frieder Bernius, direction
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 Lorsque Kurt Masur, à la tête du Gewandhaus de Leipzig, révéla au disque cette Première nuit de Walpurgis (Emi s’empressa de publier sous licence la bande d’Eterna pour les mélomanes de l’Ouest), Mendelssohn dévoila l’autre face de son visage à la Janus. Désormais, impossible de ne pas savoir que les enchantements du Songe d’une nuit d’été avaient leur sombre revers. Après tout, Mendelssohn était, comme Weber, l’enfant de cette Germanie partagée entre le néoclassicisme et la Gorge aux loups, et cette Cantate qui prenait son essor sur la Ballade de Goethe déviée de son Faust, présentait à son esprit éclairé l’alliage idéal pour évoquer le combat des lumières du christianisme face aux anciens cultes. Frieder Bernius y apporte les couleurs et le lexique d’une interprétation historiquement informée, le chœur évidemment excelle, l’orchestre dispense sa palette (et aussi un peu ses maigreurs), les solistes sonnent un rien pâle face à l’équipe réunie à Leipzig par Masur, demeurée transcendante. Mais entendre les deux sera évidement passionnant. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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