Giuseppe Verdi (1813-1901)
"Oh, fede negar potessi... Quando le sere al placido", extrait de "Luisa Miller"
"Lunge da lei... De’ miei bollenti spiriti", extrait de "La Traviata"
"O figli, o figli miei... Ah, la paterna mano", extrait de "MacBeth"
Extraits de "Rigoletto"
"La vita è inferno all’infelice... O tu che in seno agli angeli", extrait de "La forza del destino"
"Mercè diletti amici... Come rugiada al cespite", extrait de "Ernani"
"Forse la soglia attinse… Ma se m’è forza perderti", extrait de "Un ballo in maschera"

Giacomo Puccini (1858-1924)
Extraits de "Tosca"
Extraits de "La fanciulla del West"
"Ah, guai a chi la tocca", extrait de "Manon Lescaut"
Extraits de "Turandot"
"Hai ben ragione", extrait de "Il tabarro"
"Che gelida manina", extrait de "La Bohème"
"Addio, fiorito asil", extrait de "Madama Butterfly"

Ruggero Leoncavallo (1857-1919)
Extraits de "Pagliacci"

Amilcare Ponchielli (1834-1886)
"Cielo e mar", extrait de "La Gioconda"

Alfredo Catalani (1854-1893)
"Nel verde maggio", extrait de "Loreley"
Extraits de "La Wally"

Umberto Giordano (1867-1948)
"Un dì all'azzurro spazio", extrait de "Andrea Chénier"
"Amor ti vieta", extrait de "Fedora"

Giacomo Meyerbeer (1791-1864)
"O paradiso", extrait de "L’africana"
"Ah! Tout est bien fini! … Ô Souverain, ô juge, ô père", extrait de "Le Cid"

Gaetano Donizetti (1797-1848)
"Tombe degli avi miei... Tu che a Dio spiegasti l’ali", extrait de "Lucia di Lammermoor"

Riccardo Zandonai (1883-1944)
"Giulietta, son io!", extrait de "Francesca da Rimini"

Georges Bizet (1838-1875)
"La fleur que tu m’avais jetée", extrait de "Carmen"

Salvatore Cardillo (1874-1947)
"Core ‘ngrato"

Ernesto de Curtis (1875-1937)
"Tu ca nun chiagne"

Gigi Pisano (1889-1973)/Giuseppe Cioffi (1901-1976)
"‘Na sera e maggio"

Eduardo Di Capua (1865-1917)
"O sole mio"

Agustín Lara (1897-1970)
"Granada"

Stanislao Gastaldon (1861-1939)
"Musica proibita"

Mario Del Monaco, ténor
Ernesto Nicelli et ses solistes
Orchestra dell'Accademia di Santa Cecilia
New Symphony Orchestra of London
Alberto Erede, direction
Orchestra Sinfonica
Franco Ghione, direction

La voix de tenor qui fait trembler les murs, cela renvoie à une certaine tradition de l’opéra italien. Même si on peut préférer le tenor di grazia alla Tito Schipa, ou l’élégance racée d’un Carlo Bergonzi, Del Monaco convoque les mânes de Giacomo Lauri Volpi, et de Francesco Tamagno. Mais ce qui le rendait unique était l’alliance d’un timbre à l’irrésistible sex-appeal et d’une beauté physique, d’une prestance, rares chez les grands chanteurs. Il faut chercher sur You Tube le film où il traverse la Place Saint Marc en grande tenue d’Otello, un jour de représentation à la Fenice, pour mesurer ce qu’il nous manque à la seule écoute de ses disques. La nature même de sa voix, qui arrachait les spectateurs de leurs sièges au théâtre, peut la rendre rapidement lassante à l’écoute continue d’un récital, surtout lorsque la qualité sonore n’est pas tout à fait au rendez-vous, comme dans cette réédition Urania, qui comme les précédentes, ne rend pas justice au son qui fit la gloire de Decca. Les grands rôles sont là : Chénier, Otello, Don José, etc… Les chefs de l’écurie Decca, les Erede, les Ghione, solides professionnels, accompagnent. Cet ensemble appartient aujourd’hui à l’histoire de chant. Le reste est affaire de goût. (Olivier Gutierrez)

Now that more than 40 years have passed since Mario Del Monaco’s death, and the venomous criticism of recent decades has dissipated, given his extensive and detailed discography, it can be established that the Italian tenor’s voice was undoubtedly the most beautiful, powerful, and important of the last century, surpassing even that of Caruso or Pavarotti. These two CDs, which collect his most spectacular performances from his golden years and meticulously recorded by Decca of London, are presented here in their entirety and in chronological order.