Paolo Tosti (1846-1916)
Mélodie sur des textes de Carmelo Errico

Cécile Chaminade (1857-1944)
Mélodies sur des textes d'Armand Silvestre

Benjamin Britten (1913-1976)
Extraits de "On this island", op. 11 (textes de W.H. Auden)

Tryggvi Baldvinsson (1965-)
Mélodie sur des textes de Borarinn Eldjarn

Antonín Dvorák (1841-1904)
Extraits de "Liebeslieder", op. 83 (textes de Gustav Pfleger-Moravsky)

Alma Mahler (1879-1964)
Mélodie sur des textes d'Otto Julius Bierbaum

Pancho Vladigerov (1899-1978)
Mélodie sur des textes de Dora Gabe

Kryvlo Hryhorovych Stetsenko (1882-1922)
"Die Sonne geht unter die Berge werden schwarz", d'après Taras Hryhorovych Stetsenko

Robin Neck, ténor
Doriana Tchakarova, piano

C’est à un voyage mélodique en huit étapes et huit idiomes auquel nous invitent en parfaite connivence le jeune et talentueux ténor Robin Neck et la pianiste plusieurs fois primée Doriana Tchakarova. Trois romances mélodieuses de Francesco Tosti, le maître de la chanson italienne, ouvrent le périple dont le célèbre "Non t’amo piu" que Pavarotti enregistra avec orchestre. Cécile Chaminade nous offre trois exemples de son écriture délicatement française et pleine de charme. Suit le cycle très contrasté musicalement "On this island" de Britten allant de la tonitruance de "Let the florid music praise" à l’éloquente simplicité de l’émouvant Nocturne. Changement d’humeur avec l’Islandais Baldvinsson et l’esprit dansant d’une habanera et le doux bercement de "Korr i ró". Dvorák fait entendre toute sa slavité dans les admirables chansons d’amour du cycle "Les Cyprès". Un point fort du répertoire sont les trois lieder d’Alma Mahler dont le pathétique "Licht in der Nacht". Le Bulgare Vladigerov chante le mystère de la nuit et le pleur des fleurs avant de crier le bonheur évanoui. Pour clore le voyage, un très beau chant mélancolique aux accents de musique orthodoxe de l’Ukrainien Stetsenko. On regrette l’absence des textes et de leur traduction. (Gérard Martin)