Louis Couperin (1626-1661)
Suite pour clavecin n° 1 en sol mineur
Suite pour clavecin n° 2 en ré mineur
Suite pour clavecin n° 3 en ré majeur
Suite pour clavecin n° 4 en sol mineur
Suite pour clavecin n° 5 en la mineur
Suite pour clavecin n° 6 en la mineur
Suite pour clavecin n° 7 en la majeur
Suite pour clavecin n° 8 en do majeur
Suite pour clavecin n° 9 en do majeur
Suite pour clavecin n° 10 en fa majeur
Suite pour clavecin n° 11 en fa majeur
Suite pour clavecin n° 12 en mi mineur
Suite pour clavecin n° 13 en do mineur
Suite pour clavecin n° 14 en sol majeur
Suite pour clavecin n° 15 en sol majeur
Suite pour clavecin n° 16 en ré mineur
Suite pour clavecin n° 17 en si mineur
Prélude pour clavecin n° 5 en sol mineur
Prélude pour clavecin n° 10 en do majeur
Pavane en fa dièse mineur

Massimo Berghella, clavecin

Comme les interprètes et auditeurs de son temps ont été attirés par la musique pour clavier de Louis Couperin (influencé par Froberger) en raison de son langage harmonique fascinant et surprenant, espérons que cet enregistrement vous enchante. Ici, l'interprète Massimo Berghella a organisé l'ensemble des Pièces de Clavecin de Louis Couperin en Suites suivant la tonalité des Préludes non mesurés formant des séquences de plusieurs danses parfois de taille considérable mais cohérentes avec un système complexe de liaisons élaborées et élégantes. L'écriture de Couperin peut paraître complexe. En réalité, elle contribue à assurer le juste équilibre entre ce qui est libre et ce qui est plus mesuré, fournissant au musicien tout ce dont il a besoin pour interpréter sa musique, comme une sorte d'improvisation maîtrisée invitant à un langage décoratif riche. Par conséquent, l'interprète choisit l'ordre et la quantité de danses au sein de la suite qui satisfont le mieux les circonstances d’une performance particulière. L'œuvre de Couperin est l'aboutissement d'une personnalité musicale qui parle non seulement pour le clavecin mais pour toute la musique ancienne et Berghella l'interprète magnifiquement dans toute sa complexité poétique. (Mathieu Niezgoda)

Louis Couperin (1626-1661) has long been a fabled name among French keyboard composers. Born in the provinces in the late 1620s, he was 'discovered' by the visiting court harpsichordist Jacques Champion Chambonnières in about 1650; soon he had an appointment at court and was titulaire of the organ at St Gervais in Paris, founding the Couperin dynasty that included most prominently his nephew, François Couperin 'le grand'. Performers and listeners alike have long gravitated to Louis Couperin's music more than to that of any other member of the French keyboard school of the time, probably because of its fascinating and surprising harmonic language. There are 129 pieces catalogued as authentic. Among these, the unmeasured Preludes stand out as a kind of controlled improvisation in which Couperin gives us 16 examples of a genre that began life in the hands of the lutenists and now finds itself at the very peak of 17th century French harpsichord music. The Preludes present a sequence of semibreves devoid of indication, the only guide to the manner of performance being the positioning of the semibreves (in itself often confusing), and a complex system of elaborate and elegant slurring. They invite a rich decorative language, but scholars and performers alike must delve deep into Couperin’s world in order to establish the grammar and vocabulary of that language. In making this new recording of all 129 pieces, Massimo Berghella has chosen to take the Preludes as starting points for ‘suites’ – 17 in all – which gather up the remaining dance movements into coherent sequences cast in the same key as the relevant Prelude. This produces suites of greatly differing length – the E minor has only four movements, for example, but the D minor has ten – but makes good sense along both 17th- and 21st-century lines. Among the most distinguished active Italian harpsichordists, Massimo Bergella studied with Kenneth Gilbert at the Mozarteum in Salzburg and at the Accademia Chigiana in Siena. He has a 30-year-long career as a teacher himself, as well as a performance diary and discography that has taken him across Europe for recitals, broadcasts and recordings. Of a previous album of d’Anglebert, La Nazione remarked that Berghella ‘grasps the reconstructive necessity of the scores, performing them in all their poetic complexity.’