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Format : 1 CD Durée totale : 01:23:51
Enregistrement : 15/05-17/06/2015 Lieu : Prague Pays : République Tchèque Prise de son : Eglise/Studio / Stereo
Label : Supraphon Référence : SU4185 EAN : 0099925418526 Code Prix : DM020A
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 28/10/2015
Genre : Classique
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Benjamin Britten (1913-1976) Suite pour harpe, op. 83Klement Slavicky (1910-1999) Musica per arpaIlja Hurník (1922-2013) Tombeau de Köchel pour flûte et harpeLubos Sluka (1928-) Suite in modo classico per arpa solaMiloslav Kabelác (1908-1979) Lamente e risolini, 8 bagatelles pour flûte et harpe, op. 53Jiri Gemrot (1957-) Trio pour hautbois, harpe et piano
Katerina Englichova, harpe Carol Wincenc, flûte Vilém Veverka, hautbois Martin Kasik, piano
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 Exception faite de la suite de Britten qui est, de loin, la pièce maîtresse de ce CD, les autres pages appartiennent au répertoire tchèque du XXe siècle. Il s'agit d'illustrer la collaboration entre harpistes et compositeurs pour renouveler le répertoire d'un instrument porté par une longue tradition nationale, mais comme ailleurs, longtemps prisonnier des stéréotypes : la harpe comme vecteur des émois romantiques et d'une féminité plus ou moins éthérée. Pour harpe seule ; harpe et flûte ; ou encore — alliage plus original — harpe, piano et hautbois, ces oeuvres, inégales, ne convainquent pas vraiment : oublions le charmant mais creux Tombeau de Köchel (2008) qui enchaîne des bouts de "tubes" mozartiens sur lesquels flûte et harpe se livrent à des variations futiles, ainsi que la Suite (2007), de Sluka qui revendique dans son titre (“in modo classico”) son académisme. Le trio de Gemrot (2010), s'il témoigne d'un certain « métier », exploite de façon immodérée certains effets un peu faciles, et n'est pas franchement novateur. Les brèves « Bagatelles » de Kabelac constituent en dépit de leur titre les pièces les plus intéressantes du corpus tchèque, notamment par la façon dont elles exploitent les possibilités sonores des instruments. La harpiste est talentueuse (en témoigne sa performance dans Britten), mais le programme proposé laisse plutôt sceptique. (Bertrand Abraham)

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