Ernö von Dohnányi (1877-1960)
Valses, op. 39

Lowell Liebermann (1961-)
Muss es eine Trennung geben, op. 33,12
Es tönt ein voler Harfenklang, op. 17,1
An ein Veilchen, op. 49,2
Eine gute, gute Nacht, op. 59,6

Eduard Schütt (1856-1933)
Paraphrase sur "Wiegenlied", op. 49,4
Paraphrase sur "Vergebliches Ständchen", op. 84,4

Harold Bauer (1873-1951)
Herzlich thut mich erfreuen, op. 122,4
Es ist ein Ros entsprungen, op. 122,8
Herzlich thut lich verlangen, op. 122,10

Ludwig Stark (1831-1884)
Variations sur un thème de Joseph Haydn, op. 56a (version pour piano seul)

Ignaz Friedman (1882-1948)
Valse, op. 39
Valse, op. 15
Valse, op. 2

Petronel Malan, piano

Après Mozart, Tchaïkovski, Beethoven et Bach, Petronel Malan propose cette fois une sélection de transcriptions et paraphrases d’œuvres de Brahms, qui se révèle assez inégale. Au rayon "perles" : les variations Haydn repassant magistralement de l'orchestre au piano sous la plume de Stark et 4 lieder amoureusement réduits par Lieberman (deux premières mondiales au disque), ou encore quelques chorals de l'op. 122 par Bauer. Au rayon "kitsch", la pincée de Valses op. 39 par Dohnanyi et Friedman ou la Berceuse op. 49-4 par Schütt : la paraphrase au piano de chefs-d’œuvre pour piano est un exercice délicat et celles-ci, même astucieuses, s'apparentent plutôt à des bis frivoles voire racoleurs (on frise par moments le "show" façon Wiener et Doucet). Bien sûr Petronel Malan joue bien, mais avec une certaine froideur. Là où l'humour aurait pu introduire un rien de second degré (après tout, la Berceuse n'est-elle pas aussi un incontournable des mobiles musicaux pour bébés ?), là où on aurait pu attendre une densité sonore façon Gelber ou Grimaud pour évoquer l'orchestre brahmsien, on n'a qu'une restitution propre et policée. (Olivier Eterradossi)

In this fifth and last episode of the “transfigured” series, Petronel Malan dedicates herself, following Bach, Beethoven, Tchaikovsky and Mozart to the works of Johannes Brahms. Once again the South African born and by choice New Yorker convinces with an extraordinary program full of interesting works. Composers such as Lowell Liebermann, Ludwig Stark or Ignaz Friedman put Brahms’s four-handed chorales, tunes and works into a piano solo made mode. The world premiere of Brahms’s Haydn variations Op 56a, originally composed for the orchestra, which has been modified by Ludwig Stark, completes this diversified portrait of a composer. Petronel Malan belongs without a doubt to one of the well-respected pianists of her age, which is impressively proven by the variety of many international awards, she has won.