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Informations
Juan Vasquez : Soledad tengo de ti, œuvres vocales. Ensemble Vandalia.
Format : 1 CD
Durée totale : 00:48:11

Enregistrement : 13-15/07/2015
Lieu : Séville
Pays : Espagne
Prise de son : Eglise / Stereo

Label : Brilliant Classics
Référence : BRIL95316
EAN : 5028421953168

Année d'édition : 2016
Date de sortie : 26/10/2016

Genre : Classique
Juan Vasquez (?1510-?1560)
Zagaleja de lo verde
Puse mis amores
Si el pastorcico es nuevo
Si no os uviera mirado
¡Ay, ay, que ravio y muero!
Covarde cavallero
¿Qué sentís, coraçón mío?
Duélete de mí, señora
Buscad buen amor
¡Ay, que no oso mirar!
¡O dulce contemplación!
Soledad tengo de ti
¡A, hermosa, abrime, cara de rosa!
Vos me mataste
La mi sola Laureola
¿De dónde venís, amores?
Con qué la lavaré
De los álamos
Lindos ojos aveys, señora
Morenica, dame un beso
Quien amores tiene
En la fuente del rosel

Pedro Guerrero (?1520-?)
O más dura que mármol a mis quexas

Ensemble Vandalia
Rocio de Frutos, soprano
Gabriel Diaz, contre-ténor
Victor Sordo, ténor
Javier Cuevas, basse
Sara Agueda, harpe espagnole

Ce Cd propose un choix magnifiquement conçu des villancicos et chansons de Juan Vásquez, extraits des deux recueils parus de 1551 et 1560. Forme musicale conçue pour une voix accompagnée - ou pour 3 ou 4 voix - à partir d’une mélodie chantée à l’origine par les "vilanos" (les vilains), le villancico connut son âge d’or aux 15e et 16e siècles. Vásquez, dont on sait peu de chose, fut professeur de chant, maître de chapelle - notamment à Badajoz, sa ville natale - et prêtre. Il servit aussi de riches aristocrates sévillans. L'austérité de ses compositions sacrées s'oppose à l'élégance, la fraîcheur et la poésie touchante de ses mélodies profanes. Leur style les rapproche par certains aspects des madrigaux italiens. Mais il est plus simple, paraît plus spontané, ne perd jamais de vue son enracinement populaire - ce qui n’exclut pas le recours à des poèmes de l’époque, d’une admirable sobriété et d’une grande suggestivité. Très peu d'enregistrements étaient jusqu'ici entièrement consacrés aux villancicos de ce compositeur. Dominent ici des villancicos à 3 ou 4 voix chantés a capella ou accompagnés à la harpe ibérique. Ces petits joyaux, souvent inédits, se rapportent à l'amour dans tous ses registres (courtois, pastoral, mélancolique, coquin, dépité ou malheureux). Les interprètes de l'Ensemble Vandalia, récemment constitué, ont tous appartenu à des formations prestigieuses de musique vocale ancienne. Ils rendent ces pages de façon idéale : l'élan, la clarté, la respiration, l'équilibre, la pureté des lignes, la grande attention aux textes, dont la saveur est toujours restituée avec justesse et délicatesse, créent une atmosphère de bonheur sans mélange. Une révélation. (Bertrand Abraham)

Ce Cd nous propose un choix magnifiquement conçu des villancicos et chansons de Juan Vásquez, publiés en deux recueils parus respectivement en 1551 et 1560. En espagnol, le mot villancico désigne, entre autres, une courte forme musicale conçue pour une voix accompagnée - ou pour 3 ou 4 voix - à partir d’une mélodie chantée à l’origine par les "vilanos" (les vilains). C’est au XVe et au XVIe siècles que cette forme connut son âge d’or. Vásquez, dont on sait peu de chose, fut professeur de chant, maître de chapelle - notamment à Badajoz, sa ville natale - et prêtre. Il servit aussi de riches aristocrates sévillans. Son œuvre est très contrastée : à l'austérité des compositions sacrées, qui s'inscrivent dans la tradition du plain-chant et usent d'un contrepoint traditionnel, s'opposent l'élégance, la fraîcheur et la poésie touchante de ses mélodies profanes. Si leur style est proche par certains aspects de celui des madrigaux italiens, il est cependant plus simple, paraît beaucoup plus spontané et ne perd jamais de vue l'origine populaire des formes musicales et des textes qu'il sert et illustre, ce qui n’exclut pas pour autant le recours à des poèmes de l’époque, d’une admirable sobriété et d’une grande suggestivité. Ce CD est d'autant plus précieux que très peu d'enregistrements étaient jusqu'ici entièrement consacrés aux villancicos de ce compositeur - quelques pièces isolées figuraient dans des anthologies sonores de musique andalouse ou de musique du Siècle d'Or espagnol. Ce disque, qui offre beaucoup d'inédits, comprend surtout des villancicos polyphoniques à 3 ou 4 voix chantés a capella ou accompagnés à la harpe ibérique. S’y ajoutent une chanson pour une voix accompagnée et une mélodie dont les paroles sont reproduites dans le livret mais qui est en fait interprétée par l'instrument seul. Tous ces petits joyaux se rapportent à l'amour dans tous ses registres (courtois, pastoral, mélancolique, coquin et malicieux, dépité ou malheureux). Les interprètes réunis depuis un an sous le nom d'Ensemble Vandalia et qui ont tous appartenu à des formations prestigieuses de musique vocale ancienne, rendent ici ces pages de façon idéale : l'élan, la clarté, la respiration, la cohésion, l'équilibre, la pureté des lignes, la grande attention portée aux textes dont la saveur est toujours restituée avec justesse et délicatesse, créent une atmosphère de bonheur sans mélange. Dans l’exigence qui sous-tend le beau travail d’interprétation de cette musique savante, tout ce que celle-ci doit aux traditions populaires reste perceptible et présent. Une révélation. (Bertrand Abraham)

Active around the first half of the sixteenth century, Juan Vásquez was a fully fledged representative of the Sevillian school of the Golden Age. He knew and admired Guerrero and Morales and their music. He served as a master of music in the cathedrals of Plasencia, Badajoz and Palencia, and he was ordained as a priest, but his most fruitful occupation – and his most lasting legacy – was in the field of secular music. He focused especially on the villancico that was so popular in the fifteenth century, taking it to the height of its development and splendour. Vásquez was, then, no pioneer, but a consummate stylist who developed and broadened the villancico genre, paying special attention to the text, and bringing it closer to the Italian madrigal. Love is the theme, whether lost, found or unrequited. He combined traditional texts and songs from Castilian and Andalusian folklore with new texts from lyrical love poetry from sixteenth - century Spain: popular and peasant melodies, either original or recreated with others of a courtly and more galant style. The works selected for this new album have been taken from both of his collections, published in 1551 and 1560. They include several previously unrecorded items. In the preface to the collection from which this music was taken, Vásquez himself expressed his intentions to ‘dress the spirit of the lyrics, of the body and music that suits it best.’ He offered his work ‘in this second genre of lively music [...] for the unoccupied hours of real business, and with this I hope it will provide everyone with the happiness I wish them.’ A worthy aim, amply fulfilled by the Andalusian vocal ensemble Vandalia: a quartet of solo voices accompanied by an Iberian harp. The booklet includes a comprehensive introduction to the music of Vásquez, original sung texts and modern English translations.

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