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Diapason de septembre 2021 Critique de Guillaume Bunel Page n° 86
Classica de mars 2022 Critique de Nicolas Boiffin Page n° 93
Format : 1 CD Durée totale : 01:18:38
Enregistrement : 16-18/01/2020 Lieu : Londres Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68321 EAN : 0034571283210 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 07/04/2021
Genre : Classique
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Josquin des Prés (1440-1521) Mittit ad virginem Alma redemptoris mater/Ave regina caelorum Huc me sydereo a 6 Stabat mater a 6 O bone et dulcissime Jesu a 6 Domine, ne in furore tuo … miserere Usquequo, Domine, oblivisceris me? Homo quidam fecit coenam magnam Gloria de beata virgine Sanctus de Passione
The Brabant Ensemble Stephen Rice, direction
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 Saluons d'emblée avec ce nouvel opus, la contribution déterminante du Brabant Ensemble de Stephen Rice à la connaissance du répertoire du 16e siècle. A l'écoute de ce disque consacré à Josquin des Prés, figure centrale de l'école franco-flamande, on ne peut qu'admirer une fois de plus l'excellence de leur interprétation basée sur une profonde familiarité avec le langage polyphonique de la Renaissance. « Tempos allant, conduite des voix énergique mais fluide, engagement expressif sans aucune concession à la justesse à l'homogénéité, contrastes de nuances assumés et parfois saisissants » notait David Fiala dans Diapason à propos de leur disque Jean Mouton. On retrouve ces mêmes qualités dans les quelques motets et mouvements épars de messe disséminés dans ce programme suffisamment varié pour capter l'attention de l'auditeur de bout en bout. En témoigne le "Mittit ad virginem" où le détaché des voix aide au suivi des lignes vocales en dépit d'une certaine réverbération de l'acoustique. Avec le temps et l'expérience, la sûreté d'émission des treize chanteurs s'est mue en quiétude et en sérénité (Alma redemptoris mater / Ave regina coelorum). Dans les motets à quatre, cinq et six voix la conduite de la polyphonie est toujours remarquable, n'accusant aucune baisse de tension sur ces pages d'une dizaine de minutes où l'écriture des voix se renouvelle d'instant en instant et s'écoule comme un flux ininterrompu. Une merveilleuse leçon de musique et une pierre précieuse de plus à l'édifice discographique du Brabant Ensemble. (Jérôme Angouillant)

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