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Informations
Gouvy : Intégrale des symphonies. Mercier.
Format : 4 CD
Durée totale : 03:59:43

Enregistrement : 2007-2010
Lieu : Sarrebruck
Pays : Allemagne
Prise de son : Studio / Stereo

Label : CPO
Référence : CPO777992
EAN : 0761203799220
Code Prix : DM039A

Année d'édition : 2015
Date de sortie : 01/07/2015

Genre : Classique
Louis Théodore Gouvy (1819-1898)
Symphonie n° 1 en mi bémol majeur, op. 9
Symphonie n° 2 en fa majeur, op. 12
Symphonie n° 3 en do majeur, op. 20
Symphonie n° 5 en si bémol majeur, op. 30
Symphonie n° 4, op. 25
Symphonie brève, op. 58
Fantaisie Symphonique
Symphonie n° 6 en sol mineur , op. 87
Sinfonietta en ré majeur, op. 80

Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern
Jacques Mercier, direction

L’estime, l’amitié de Berlioz n’y firent rien. La France romantique ignora un de ses plus grands compositeurs car il eut le malheur de naitre prussien alors que la Sarre était rendue à la future Allemagne après Waterloo. Pourtant ce sera le Conservatoire de Paris qui formera l’art de ce musicien de première force. Mais sa vocation de compositeur s’affirmera lors de ses séjours à Leipzig ou à Berlin, sa rencontre avec Liszt le confortant dans la certitude de la vocation. Deux cent opus, et dans chacun, que ce soit la chambre, la symphonie, l’église où l’opéra un ton souverain, un métier éclatant, une inspiration resserrée dans une langue classique, impérieuse, admirable et qui n’a que faire des modes. Gouvy s’éteindra à l’orée du XXe siècle, en 1898, sans que son langage ait jamais entendu celui de son temps, c’est un roc du romantisme classique, une épure dont les symphonies montrent bien le style constant, parsemé d’orages mais toujours en lumière, que couronnera en 1892 sa Sixième Symphonie, formellement parfaite, mais d’un discours si inquiet, si haletant. Jacques Mercier et la Deutsche Radio Philharmonie en gravant l’intégrale des symphonies, parcourent son œuvre de 1845 –alors qu’il est encore sous l’influence de Reber et applique strictement le schéma de la symphonie viennoise – aux ultimes partitions d’un compositeur septuagénaire qui livre alors un discours bien plus intime, ponctué d’interrogations. C’est tout un univers qu’ils nous dévoilent, en marge absolument de ce que la musique française devenait depuis Berlioz, mais participant au grand concert européen qui s’était déplacé vers l’Allemagne, des opus entiers, singuliers, qui dessinent le visage d’un tout grand compositeur. Commencez par la Sixième Symphonie, et continuez à rebours de la chronologie, vous savourerez mieux la découverte (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Théodore Gouvy est issu d'une famille d'industriels. Né en Sarre, il est d'origine prussienne mais prend la nationalité française bien des années plus tard. Il se forme à Paris au violon au piano et prend des cours d'harmonie, il voyage ensuite en Allemagne et en Italie pour compléter sa formation. Il y rencontre Liszt. Il revient en France dotée de sa double nationalité. Plus connu en Allemagne, il ne parvient pas à s'imposer à Paris et se réfugie dans son fief de Hombourg pour y composer. Son œuvre couvre les genres principaux. De nombreuses œuvres de musique de chambre, neuf symphonies (dont six mises au jour), de la musique religieuse dont un Requiem (un Stabat Mater, une messe brève), deux opéras. Le style plaisant de Gouvy est le fruit de ses deux origines : la France et l'Allemagne. D'un côté Saint Saëns et Gounod qui font figure de maîtres, de l'autre les classiques germaniques auxquels Gouvy empruntera suivant ses humeurs. Chaque symphonie ayant sa forme, sa source, son esprit. Les deux premières renvoient à Mendelssohn. L'influence de Brahms apparaît plus nettement dans la troisième et celle de l'omniscient Beethoven dans la quatrième. La sixième étant la plus introspective (malgré sa turbulente danse finale). Balançant entre classicisme et romantisme, le langage de Gouvy évolue sans déborder, tenu par une fidélité à un héritage qui ne reniera jamais. "La musique de Mr Gouvy est celle d'un homme qui a de la dignité dans ses manières, de la mélancolie dans son état habituel", lit-on dans la gazette musicale de Paris (1847). Gouvy est à la fois sensible à l'esprit des musiciens allemands et scrupuleusement attaché à la forme de ses confrères français du conservatoire. On découvre dans cette somme symphonique bien des surprises tout en restant en terrain connu. Le temps suspendu et la marche funèbre (Schubert), l'intermezzo mélancolique brahmsien, la véhémence d'un Schumann, la pure jouissance formelle d'un Saint Saëns et d'un Gounod. Joie d'une coupe mûrement ciselée, joie d'une orchestration riche et gouleyante. Mû par un flux créateur irrépressible, Gouvy parvient toujours à renouveler son inspiration, à faire naître de nouveaux paysages, à exploiter des idées poétiques inédites. Même le contrepoint (bien présent) vire au primesautier. Hector Berlioz notait dans sa critique de la première symphonie : "Qu'un musicien de l'importance de Mr Gouvy soit encore si peu connu à Paris, alors que tant de moucherons importunent le public de leur obstiné bourdonnement, c'est de quoi confondre et indigner les esprits naïfs qui croient encore à la raison et à la justice de nos mœurs musicales". L'interprétation du chef d'orchestre français Jacques Mercier et du Deutsche Radio Philarmonie est à la hauteur de l'enjeu : rendre justice à ce musicien injustement délaissé. Subtilité de la baguette, justesse des pupitres, l'enthousiasme est général. (Jérôme Angouillant)

This month we are offering you our Gouvy edition featuring this Franco-German composer’s symphonic works in a complete box set at a special low price. Théodore Gouvy was born in 1819 as a Prussian citizen in a suburb of Saarbrücken then named Goffontaine (today’s Scheidt-Schafbrücke). His later artistic career moved back and forth between the poles of Germany and France. When Gouvy died in 1898, he was regarded as a Frenchman in Germany and as a German in France. No other foreign composer’s works were performed as frequently in Leipzig during the 1850s as those by Gouvy. The influence of the Allemands in France may have been one factor behind his decision to dedicate himself to the typically German genre of the symphony (and later to chamber music). In his symphonic oeuvre Gouvy once again displays the bravura and clarté that his contemporaries valued in his music.

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