Frédéric Chopin (1810-1849)
Fantaisie en fa mineur, op. 49
Valse en mi bémol majeur, op. 18
Etude en la bémol majeur, op. 25 n° 1
Etude en fa majeur, op. 25 n° 3

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate pour piano en si bémol majeur, D960
Danses pour piano

Johannes Brahms (1833-1897)
Intermezzo en do majeur, op. 119/3

Domenico Scarlatti (1685-1757)
Sonate en sol majeur, KK14

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n° 21 en do majeur, K467
Concerto pour piano n° 9 en mi bémol majeur, K271 "Jeunehomme"

Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Partita n° 4 en ré majeur, BWV 828

Ludwig van Bethoven (1770-1827)
Sonate pour piano n° 17 en ré mineur, op. 31 n° 2 "La Tempête"

Edvard Grieg (1843-1907)
Concerto pour piano en la mineur, op. 16

Myra Hess, piano
University of Illinois Sinfonietta
John M. Kuypers, direction
Orchestre Symphonique de Detroit
Victor Kolar, direction

Dame Myra Hess qui s’illustra par son courage lors du Blitz en restant plus d’une fois à son piano alors que les bombes pleuvaient, tenant son public captif, fut une immense pianiste trop rare au disque. Sa version impérieuse des Sonates op. 109 et 110 de Beethoven resta longtemps ma bible, son art de timbrer incomparable, hérité de Tobias Mathay, et une virtuosité sans affectation lui ouvrirent les portes d’un répertoire très large où les pièces brillantes abondaient, du moins dans sa jeunesse. Mais la guerre passée, elle décida de se consacrer à la grande littérature germanique, de Bach à Brahms, se limitant à une sélection de plus en plus drastique. C’est de cette ultime décantation dont témoignent les trois pleins CD thésaurisant des bandes enregistrées au cours de l’année 1949 à l’Université d’Illinois qu’APR réunit en un coffret parfaitement documenté– assorti d’un texte éclairant de Marshall Izen et de belles photographies. Mais attention, ces concerts sont modestement enregistrés, l’excitation légitime que le pianophile éprouvera devant la promesse de deux concertos de Mozart (Jeunehomme et 21) douchée par un orchestre vaillant mais frustre. Pourtant, la somme réserve des moments de plénitude certain, comme cette 4e Partita de Bach où tout est timbres – le piano de Myra Hess ne connaissait pas les marteaux, à l’égal de celui de Walter Gieseking -, ses Danses de Schubert égrenées avec un grâce de funambule, cette Sonate D 960 prise dans un tempo ailé, aux sonorités d’harpe éolienne, cette « Tempête » de Beethoven si claire de conduction, aux sfumatos saisissants. Ce portrait imparfait témoigne du bel automne de cette pianiste prodigieuse, dont l’art venait d’un autre âge (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

These three discs devoted to Myra Hess in concert feature two complete recitals recorded at Illinois University on 17 and 18 March 1949 and are the only live recital recordings by the pianist known to exist. Each evening featured solo works followed by a concerto and also included various encores, but as the programmes are each too long to fit on a single CD we have instead coupled the concertos together and arranged the solo works into musical groupings (sadly it proved impossible to locate a copy of the Beethoven ‘Tempest’ Sonata which was not shorn of the final three bars of the central Adagio or the opening phrase of the finale). As an appendix we include some off-air recordings, in this instance taken from the Ford Sunday Evening Hour which was regularly broadcast coast to coast in the USA during the 1930s and early 1940s via the Columbia Broadcasting System. Significantly, almost all the works included in this programme are further additions to the Myra Hess discography.