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Diapason de décembre 2017 Critique de Michel Stockhem Page n° 92
Classica de octobre 2018 Critique de Fabienne Bouvet Page n° 95
Format : 1 CD Durée totale : 01:04:59
Enregistrement : 18-21/05/2016 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68142 EAN : 0034571281421 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2017 Date de sortie : 01/11/2017
Genre : Classique
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Antonín Dvorák (1841-1904) Quintette à cordes en mi bémol majeur, op. 97 Quatuor à cordes en la bémol majeur, op. 105
Lawrence Power, alto Quatuor Takács
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 Le Quintette "américain" (op. 97, mi bémol majeur) a bien de la chance au disque, hier les Skampa avec Krzysztof Chorzelski en chantaient les thèmes avec une sorte d’entrain populaire, alors que les Pavel Haas et Pavel Nikla en magnifiaient les audaces harmoniques, aujourd’hui les Takacs avec l’alto de voix humaine de Lawrence Power le plongent dans les archets de ménétriers mélancoliques, vrai tableau d’automne d’une tristesse insinuante où même les danses sont ombreuses. Nouvelle merveille d’un voyage chez Dvorak commencé par l’ancienne formation quasi à leurs débuts chez Decca, et qui arrive à point nommé dans le parcours du nouveau quatuor emmené par Edward Dusinberre. Après leurs Brahms mordorés les retrouver en quintette est un bonheur sans mélange, tant la fusion de sentiments et de timbre avec Lawrence Power atteint une évidence naturelle, de la musique qui semble s’improviser devant vous, pétrie d’une émotion discrète. Revenu à quatre, ils délivrent une lecture méditative du grand Quatuor op. 105, où Dvorak ose enfin mettre ses pas dans le ton interrogatif et les errements harmoniques des ultimes quatuors de Beethoven. C’est bien dans cette filiation que les Takacs jouent cet opus génial où les danses tchèques et moraves viennent pimenter un discours issu absolument du grand style viennois. Quadrature du cercle enfin osée et réalisée au même niveau que l’avait tentée le Quatuor de Prague (Deutsche Grammophon). Espérons que c’est le premier volume d’une intégrale des quatuors et des quintettes, d’autant que la prise de son est magnifique de présence, d’intensité, faisant tout entendre du jeu si subtil des cinq amis (Discophilia - Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)  A new release from the Takács Quartet is guaranteed to be a highlight of the musical year, and this one easily exceeds all expectations. The ‘American’ quintet dates from Dvorák’s sojourn in the New World, the quartet from his return to old-world Prague; both are marvellous works, sounding here every bit the masterpieces they undoubtedly are.
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