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Diepenbrock : Mélodies orchestrales. Begemann, Tausk.
5 de Diapason
Diapason de janvier 2015
Critique de Hélène Cao
Page n° 90
Format : 1 CD
Durée totale : 01:04:48

Enregistrement : 2013
Lieu : Saint-Gall
Pays : Suisse
Prise de son : Stereo

Label : CPO
Référence : CPO777836
EAN : 0761203783625

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 13/10/2014

Genre : Classique
Alphons Diepenbrock (1862-1921)
Hymne pour orchestre
Hymne an die Nacht
Der Koenig in Thule, d'après J.W. von Goethe
Es war ein alter Koenig, d'après H. Heine
Im großen Schweigen, d'après F. Nietzsche
En sourdine, d'après P. Verlaine

Hans Christoph Begemann, baryton
Orchestre Symphonique de Saint-Gall
Otto Tausk, direction

Le secret le mieux gardé des Pays-Bas ? Alphons Diepenbrock. Intime de Mahler et son interprète (il dirigea la 4e Symphonie à la tête du Concertgebouw), ami de Richard Strauss, admiré par Schœnberg avec lequel il entretint une correspondance fournie, ce catholique en pays réformé fut aussi le traducteur des pièces de Shakespeare en néerlandais. Un érudit, un touche à tout dont on considéra assez légèrement le génie de compositeur de son vivant d’autant qu’il n’avait aucun talent de publiciste. Esthète de l’ombre. Venue à Amsterdam pour donner un récital, Janet Baker découvrait grâce à Bernard Haitink Die Nacht, mise en musique envoutante du poème d’Hölderlin. Deux années après, ils le donnaient en concert le 25 mars 1971. La renaissance Diepenbrock commençait sous les meilleurs auspices. Mais elle ne se poursuivit pas au-delà d’espérances relatives. Une œuvre avait ressurgie, le compositeur restait connu d’un mince cénacle. Riccardo Chailly découvrit lui aussi ces partitions splendides alors qu’il gravait l’intégrale des Symphonies de Mahler partiellement avec le Concertgebouw. Il inscrivit plusieurs fois Diepenbrock à ses concerts, une enregistrement de la vaste cantate « Im grossen Schweigen » avec Hakan Hagegard vint préluder à propos à la gravure pour Decca de la 7e Symphonie de Mahler et à ses Nachtmusik . Une anthologie chez Chandos acheva de dévoiler cet orchestre somptueux, ces mélodies subtiles, cet univers absolument singulier. Du moins en Hollande et pour les Hollandais. Etcetera a eu le courage de réunir en un album de huit CD complété d’un DVD l’intégralité de cet œuvre hors du temps, vaste nocturne doré où la voix est tour à tour poète ou oracle. La somme emprunte aux archives de la radio néerlandaise – Arleen Auger et Riccardo Chailly délivrent une interprétation stellaire de l’Hymn an die Nacht – et divers projets phonographiques dont celui de Chandos. Tout un univers qui vous deviendra vite indispensable. Et voici que les éditeurs indépendants s’inquiètent soudain de ce continent perdu. CPO publie à l’instant un album regroupant les scènes lyriques pour baryton. Collection de merveilles, plongée dans la Nuit Diepenbrock, dans ses cieux d’azur sombre, à la recherche du son lointain comme l’était à la même époque Franz Schreker. Et Hans Christoph Begemann, de son baryton tendre et chaleureux où subsiste le souvenir du timbre de Dietrich Fischer-Dieskau, nous mène avec poésie dans ces espaces de rêves qui ne sont pas si loin de l’Abschied du Lied von der Erde. Et soigne son français dans la mise en musique si sensible d’En sourdine. Ah oui, j’avais oublié de vous le dire : Diepenbrock était polyglotte, s’il composa d’abord sur des poèmes allemands, la poésie française était son domaine de prédilection. Otto Tauske anime le ciel nocturne en transfigurant son Orchestre Symphonique de St.Gallen. Album d’une sombre splendeur, portrait exact d’un compositeur que vous devez connaître (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Alphons Diepenbrock né en 1862 à Ansterdam (la même année que Claude Debussy), fut d'abord un intellectuel. Humaniste, passionné par les lettres classiques, la culture grecque et latine, il exerca toute sa vie le métier de professeur avant de se consacrer à la musique qu'il pratiqua en autodidacte. Sa production musicale découle naturellement de ses goûts littéraires, d'où majoritairement des œuvres vocales inspirées de la poésie (surtout allemande). Cinq mélodies présentes sur ce disque sont basées sur des textes de Novalis, Nietzsche, Gœthe, Heine et... une sur un poème de Paul Verlaine. L'Hymne qui débute le programme est une page orchestrale d'un lyrisme un peu boursouflé. Un souffle indubitable mais qui s'épuise assez vite. Le second Hymne dédié à la nuit sur un poème de Novalis est un long prélude à la manière de Wagner (dont on reconnaît distinctement des citations) qui, dans un pianissimo contenu, oppressant jusqu'au crescendo ultime, suggère une perception de la nature chargée de magie. Le jour baissant, l'harmonie s'enrichit dévoilant une nuit d'une lumière étrangement éclatante. L'atmosphère du long lied Im Grossen Schweigen (lié à la découverte par le compositeur de la méditerranée) évoque passablement Mahler. S'il illustre à merveille Novalis et surtout Nietzsche, Diepenbrock a trouvé aussi un équivalent musical aux paysages romantiques de Friedrich, et ici particulièrement, aux marines expressionnistes d'August Strindberg. L'inspiration est lunaire, ténébreuse. Le lied « En sourdine » de Verlaine est parcouru de frissons debussystes. Le bariton Hans Christoph Begemann est extraordinaire. Précision de l'articulation, timbre chaud velouté, il exprime parfaitement l'irrésolution, la colère et l'inquiétude qui court tout au long de ces pages. Belle découverte d'un compositeur encore méconnu qui trouve aisément sa place dans le répertoire du lied aux côtés de Joseph Marx, de Gustav Mahler et bien sur de Richard Strauss. (Jérôme Angouillant)

Röntgen, Badings, van Gilse, Andriessen – these are names that one had hardly ever heard of before. The current case is somewhat different: Alphons Diepenbrock – even today – continues to number among the best-known Dutch composers of the turn of the century. The great Gustav Mahler himself found enthusiastic words for this Dutch composer, with whom he was on close friendly terms. Mahler’s tone comes to the surface in Diepenbrock’s music. With his symphonic songs, however, Diepenbrock created a genre to which Mahler would turn in the Lied von der Erde. Diepenbrock earned a doctorate in classical philology and was a musical autodidact who had schooled himself on the vocal polyphony of the old Netherlandish composers and on Richard Wagner. During World War I Diepenbrock turned to French stylistic means. From all these influences he formed a strong personal style reflected in his some one hundred works. With Hans Christoph Begemann and Otto Tausk, both of whom have offered congenial interpretations of orchestral songs by Hans Pfitzner for cpo (…….), we have now recorded Diepenbrock’s most important baritone songs. »Hymne an die Nacht« after Novalis and the full-length »Im großen Schweigen« after Nietzsche are the program highlights.

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