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Format : 1 CD Durée totale : 00:55:26
Enregistrement : 30-31/05/2014 Lieu : Oxford Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Resonus Référence : RES10141 EAN : 5060262790458
Année d'édition : 2015 Date de sortie : 28/06/2017
Genre : Classique
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Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968) Sonnet n° 8 "Music to hear, why hear’st thou music sadly?" Sonnet n° 30 "When to the sessions of sweet silent thought" Sonnet n° 17 "How like a winter hath my absence been from thee" Sonnet n° 15 "Let not my love be called idolatry" Sonnet n° 63 "That time of year thou may’st in me behold" Sonnet n° 109 "O never say that I was false of heart" Sonnet n° 18 "Shall I compare thee to a summer’s day?" Sonnet n° 146 "Poor soul, the centre of my sinful earth" Sonnet n° 27 "Weary with toil, I haste me to my bed" Sonnet n° 106 "When in the chronicle of wasted time" Sonnet n° 90 "Then hate me when thou wilt; if ever, now" Sonnet n° 102 "My love is strengthen’d, though more weak in seeming" Sonnet n° 32 "If thou survive my well-contented day" Sonnet n° 53 "What is your substance, whereof are you made" Sonnet n° 35 "No more be grieved at that which thou hast done" Sonnet n° 60 "Like as the waves make towards the pebbled shore" Sonnet n° 128 "How oft, when thou, my music, music play’st" Sonnet n° 57 "Being your slave" Sonnet n° 29 "When in disgrace with fortune and men’s eyes" Sonnet n° 64 "When I have seen by time’s fell hand defaced" Sonnet n° 65 "Since brass, nor stone, nor earth, nor boundless sea" Sonnet n° 87 "Farewell! Thou art too dear for my possessing" Sonnet n° 104 "To me, fair friend, you never can be old"
Ashley Riches, baryton Emma Abbate, piano
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 L'univers du compositeur Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968) se déploie comme une étoile de mer sur fond de carte géographique : la source hébraïque, la formation en Italie avec Casella , l'influence espagnole via la guitare et la rencontre avec Segovia, la littérature anglo-saxonne (Shakespeare, Keats, Whitman) enfin l'Amérique qu'il rejoindra après avoir fui le régime mussolinien. La musique de Castelnuovo Tedesco, si profusément nourrie, s'appuie le plus souvent sur du texte. Auteur d'un opéra (The Merchant of Venice, 1956) et d'ouvertures orchestrales d'après Shakespeare, le compositeur convoque à nouveau le dramaturge et poète anglais pour une série de trente-cinq mélodies sur ses sonnets décrivant les affres amoureuses et métaphysiques d'un homme en proie au désir et au renoncement. Castelnuovo-Tedesco se livre à un scrupuleux travail de transcription avec l'objectif d'éclairer le sens et la forme à la fois passionnés et sophistiqués des poèmes (Trois quatrains et un distique). Il façonne ainsi son écriture de façon linéaire et méticuleuse (L'intonation, la ligne mélodique) tout en maintenant une liberté agogique dans l'accompagnement. Le piano se faisant créateur d'ambiance comme dans un lied romantique ou empruntant des traits de luth à la manière des musiciens anglais de la Renaissance. Les inflexions de la langue se marient subtilement avec les nuances de l'instrument. On appréciera la clarté et la musicalité du timbre du baryton Ashley Riches fort bien servi par le piano disert d'Emma Abbate. (Jérôme Angouillant)

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