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Diapason from June 2017 Review de Jean-Luc Macia Page No. 92
Format : 1 CD Total Time : 01:02:02
Recording : 25-27/03/2015 Location : Cologne Country : Allemagne Sound : Stereo
Label : CPO Catalog No. : CPO777993 EAN : 0761203799329 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2017 Release Date : 29/03/2017
Genre : Classical
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Carl Friedrich Abel (1723-1787) Six Symphonies, op. 7
La Stagione Frankfurt Michael Schneider, direction
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La vie de Carl-Friedrich Abel est étroitement liée à la famille Bach : c'est son père qui succède à Jean-Sébastien à la tête de l'orchestre de Cöthen lorsque celui-ci part pour Leipzig où Abel le rejoint bientôt pour devenir son élève ; puis le Cantor le recommande à Hasse qui l'embauche comme gambiste à la cour de Dresde où il se fixe pendant quinze ans avant de s'installer à Londres où il rencontre Jean-Chrétien Bach : ensemble ils fondent les fameux Bach-Abel Concerts qui assurent de nombreuses créations d’œuvres, notamment de Haydn. Abel laisse un copieux catalogue (plus de 230 numéros), de la musique instrumentale pour l’essentiel, dont une quarantaine de symphonies. Composées vers 1765, les six présentées ici n'ont pas encore l'envergure que Haydn et Mozart donneront à cette forme vingt ans plus tard. D'une dizaine de minutes chacune, elles sont trop courtes pour permettre d'amples développements de thèmes originaux et de fait demeurent assez peu différenciées. Toutefois leur écoute ne lasse pas : cette musique reste en effet constamment fraîche et inventive, les rythmes sont enlevés, les atmosphères élégantes et variées, et les dialogues entre les cordes et les vents créent des sonorités souvent plaisantes et savoureuses, idéalement soulignées par une Stagione Frankfurt vive, précise et colorée. (Alexis Brodsky) Not even thirty years separated Carl Friedrich Abel’s Symphonies op. 7 from Wolfgang Amadeus Mozart’s last three symphonies and the Jupiter finale that Johann Christian Bach would hail as a »triumph of new musical artistry« already in 1803. The genre of the symphony had quickly developed into one of the most magnificent genres for musical statements. What makes Abel’s symphonies so unique among those of his contemporaries is not their first movements in what was later known as the »sonata form« or their last movements, which without exception are formed, usually in rondo structure, by dances of folk character like fast contredanses and minuets, but rather their slow middle movements, mostly with the heading »Andante« and frequently »sempre piano« in dynamics, which speak a new and thoroughly individual musical language. Here we are referring not primarily to the examples of the style galant or empfindsamer Stil found in the Symphonies in G major and C major but to the absolutely »hymnic« movements of song character scored exclusively for strings like those in the Symphonies in B flat major and F major. Their almost »proto-Elgarian« tone has what it takes to stir human hearts!
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