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Diapason de mars 2022 Critique de Roman Marlière Page n° 72
Classica de septembre 2022 Critique de Laure Dautriche Page n° 92
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:59:45
Enregistrement : 01/11/2020 Lieu : Cologne/Vienne Pays : Allemagne/Autriche Prise de son : Stereo
Label : Berlin Classics Référence : 0302073BC EAN : 0885470020730
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 03/11/2021
Genre : Classique
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Johannes Brahms (1833-1897)Concerto pour violon en ré majeur, op. 77 Zwei Gesänge, op. 91 Geistliche Sehnsucht Geistliche Wiegenlied Wie Melodien zieht es mir, op. 105 n° 1 Wiegenlied, op. 49 n° 4 Emmanuel Tjeknavorian, violon, alto Anna Lucia Richter, mezzo-soprano Andreas Haefliger, piano WDR Sinfonieorchester Cristian Macelaru, direction
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 Brahms a écrit son Concerto pour Joachim, avec plus qu’une pointe de paprika afin d’épicer un final à la hongroise qu’Emmanuel Tjeknavorian et Christian Macelaru savourent tout en le tenant d’une main ferme. Cette manière de rester droit et élancé dans le giocoso, Emmanuel Tjeknavorian l’assume de son archet crane, prestance, élégance et caractère, l’orchestre de la WDR se parant de teintes sombres. Ce n’est pas la seule merveille de cette nouvelle version, le vaste paysage déployé au long de l’Allegro molto doit autant au pouvoir expressif du violoniste qu’à la tension qu’induit la direction lyrique et assombrie de Christian Macelaru (se souvient-il de l’enregistrement berlinois de Rudolf Kempe ? Ses phrasés tirés au cordeau l’évoquent en tous cas). Miracle, l’Adagio est serein comme la surface d’un lac de montagne en été, pastorale intemporelle. L’album se complète des deux berceuses où Tjeknavorian troque son violon pour l’alto afin d’enlacer le mezzo de demi-lune d’Anna Lucia Richter qu’Andreas Haefliger porte sur le son immatériel de son Steinway, puis retrouve son violon pour deux lieder « sans paroles ». Merveilleux disque. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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