Beethoven Sonates pour violon n 2 4 et 9 Weithaas Varjon - AVI8553512 - AVI Music - Classique

Elle est sans doute une des violonistes les plus réjouissantes qui soit. Elle nous a offert il y a quelques années la plus que remarquable intégrale des oeuvres pour violon et orchestre de Max Bruch (CPO). Autant à l’aise dans Bach que dans Ysaÿe, dans Schubert que dans Berg, Antje Weithaas nous gratifie aujourd’hui d’un enregistrement, d’un extraordinaire engagement, de trois sonates de Beethoven. Elle trouve en Dénes Várjon un compagnon idéal : une technique irréprochable, une écoute permanente et un sens musical remarquable. Ces deux-là jouent ensemble avec une communion sensible. Ils réunissent une deuxième sonate peu jouée — et il est temps de la redécouvrir dans cette version somptueuse — une quatrième, trop éclipsée par sa cousine « le Printemps » — est-ce parce qu’elle ne porte pas de nom, justement ? — et le tube absolu — la sonate à Kreutzer ! Je pourrais dire que l’intérêt va croissant, mais ce ne serait rendre justice ni aux interprètes, ni à Beethoven. On est happés dès les premières mesures, follement conquis par la quatrième, et totalement transportés par une des plus belles Kreutzer que j’aie entendu ! (Walter Appel)

Both highly in demand on a worldwide scale as unique, exceptional chamber music performers, Antje Weithaas and Dénes Várjon each ideally combine the highest degree of enthusiasm and precision: their energetic, passionate playing is the result of intense concentration. In Vol. I of their complete recording of Beethoven’s violin sonatas, Weithaas and Várjon have chosen not to follow chronological order, but to seek out thrilling contrast and fascinating variety instead – thus making Beethoven’s rapid evolution as a composer all the more astounding. Volume 1, featuring Op. 12/2, Op. 23, and Op. 47, revolves around the tonal center of A major / A minor. All movements in these three sonatas are “in A”, except for the middle movement in the Kreutzer Sonata, which is in F major. All three works follow tradition in terms of general structure: they are in three movements, with rapid outer movements in sonata or rondo form surrounding a slower middle movement that tends to be melodious. For Beethoven, however, such a link with tradition could only serve as a springboard for innovation. We can thus clearly trace the astounding transformation of Beethoven’s style between the 2nd and the second-to-last violin sonata, particularly since both are in A major. The two other volumes of this complete recording of Beethoven’s violin sonatas are foreseen for release within the next 12 months.