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Format : 1 CD Durée totale : 00:52:28
Enregistrement : 1973 Lieu : Schwetzingen Pays : Allemagne Prise de son : Live / Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HAN93724 EAN : 4010276026723
Année d'édition : 2014 Date de sortie : 19/05/2014
Genre : Classique
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Trio pour piano n° 3 en do mineur, op. 1Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) Trio pour piano n° 1 en ré mineur, op. 49
Josef Suk, violon János Starker, violoncelle Rudolf Buchbinder, piano
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 Deux grands solistes, orphelins de Julius Katchen, et un jeune pianiste viennois qui affronte son souvenir. Dans le Beethoven, on ne sera pas surpris d’entendre les vibratos de Suk et Starker se fondre jusqu’à échanger leurs couleurs (la 5ème variation de l’andante), mais tout au long du mouvement, c’est bien Buchbinder qui stimule et relance le dialogue. Ce sont certes les demi-teintes du violon et du violoncelle qui donnent au dernier mouvement son inquiétude existentielle, mais c’est bien le piano qui y met cette urgence, cette tension qui ne s’évanouit que dans la mystérieuse coda. Musicalement, le trio fonctionne à merveille, mais le cœur n’y est plus : avez-vous déjà entendu le violoncelle entrer dans le premier mouvement du Mendelssohn avec un tel accablement ? Et le violon lui répondre avec ces sonorités acides ? L’andante est à vous arracher des larmes, tant la perfection des phrasés accentue une mélancolie déjà insoutenable. A peine une touche d’humour dans le scherzo, et un final d’une froideur implacable. De cette rencontre sans lendemains nous reste ce disque, dérangeant, indispensable. (Olivier Gutierrez)  Josef Suk, János Starker and Rudolf Buchbinder made guest appearance at the Schwetzingen SWR Festival in 1973 – three internationally known, even famous presented two of the most celebrated works of the piano trio repertoire. Suk and Starker had previously enjoyed great success in the 1960s as a piano trio together with pianist Julius Katchen, prior to his death in 1969. For this concert from May 1973, the two experienced instrumentalists chose the then only 27-year-old Rudolf Buchbinder as their pianist. Their decision has become one of the great moments of chamber music-making, full of sensitive – and when necessary – forceful musicmaking. This is also a fitting tribute to the late cellist János Starker, whom we lost last year.
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