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Beethoven : Intégrale des concertos pour piano. Hough, Lintu.
Diapason de juillet 2020
Critique de Bertrand Boissard
Page n° 63
Classica de décembre 2020
Critique de Thomas Deschamps
Page n° 96
Format : 3 CD
Durée totale : 02:52:19

Enregistrement : 03-07/06/2019
Lieu : Helsinki
Pays : Finlande
Prise de son : Stereo

Label : Hyperion
Référence : CDA68291/3
EAN : 0034571282916
Code Prix : DM042

Année d'édition : 2020
Date de sortie : 29/07/2020

Genre : Classique
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano n° 1 en do majeur, op. 15
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19
Concerto pour piano n° 3 en do mineur, op. 37
Concerto pour piano n° 4 en sol majeur, op. 58
Concerto pour piano n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 "Emperor"

Stephen Hough, piano
Finnish Radio Symphony Orchestra
Hannu Lintu, direction

Tout surprend ici, et peut même laisser interrogatif : la modestie de la sonorité de Hough, qui ne veut pas même briller dans l’Empereur, la roideur (et même la raideur) d’un orchestre âpre dont certaines sonorités sont inédites, coté vents surtout, les tempos sans risque, le ton univoque qui d’un concerto à l’autre ne laisse pas voir une évolution. Cela fait déjà beaucoup pour rebuter à une première écoute, d’autant que le cycle connait une avalanche de nouvelles propositions que pour l’heure domine le duo Helmchen-Manze. Par instant même Stephen Hough ne semble pas absolument prêt (l’Empereur encore, qui hésite, et que relâche un orchestre pas très cadrant). Pourtant si je persévère je trouverais bien ici quelques qualités, mais du coté de l’effacement, de la pudeur, du sotto voce, toutes qualités si peu beethovéniennes qu’à la fin il faut bien abdiquer l’idée d’entendre les cinq concertos, mais simplement le piano de Stephen Hough, naturellement beau et qui ne s’exhausse que dans les moments les plus tendres, les plus secrets : tout de même son Quatrième est assez émouvant, même si la prise de son morne l’émousse. Mais refermant l’album, je me dis que décidément il reviendra un jour ici, mieux entouré et bien plus lui-même qu’en cet essai. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Dans cette lecture, le Premier Concerto pour piano de Beethoven brille par son élégance mesurée. L’orchestre et le pianiste entrent à pas feutré dans l’univers encore mozartien de l’opus 15. Les cordes sont soyeuses et l’esprit de la sérénade est bien mené dans le mouvement central. Nous apprécions tout autant, l’affirmation du caractère de l’interprète auteur de la cadence du Deuxième Concerto (du temps de Beethoven, il était de tradition que la cadence soit improvisée par le soliste). L’orchestre assure l’assise rythmique alors que le piano, volubile, se charge d’ornementations de plus en plus véloces. Le Troisième Concerto est d’une réalisation plus « hautaine ». Absence de rubato, tension rythmique, perception juste du conflit entre le piano et l’orchestre… Le souffle du piano puissant respire comme au début du mouvement lent nimbé de pédale et d’où émerge le chant sans aucune affèterie. Le Quatrième Concerto s’ouvre par des accords presque hésitants. Le piano dialogue habilement et dans un esprit chambriste avec certains instruments comme le hautbois. Hannu Lintu met en valeur les audaces de l’harmonie qui provoquent des dissonances inédites. On goûte la proximité des pupitres, les résonances des instruments graves. La progression dramatique dans l’Andante con moto équilibre la gravité et la puissance des cordes qui jouent à la fois forte et staccato et le soliste, piano. Le finale est un modèle d’équilibre et d’intelligence musicale. L’énergie jubilatoire et agressive de l’introduction du Concerto “L’Empereur” restitue l'écho de musiques révolutionnaires et militaires. Les pupitres sont bien creusés notamment dans les vents. Belle clarté et belle simplicité, aussi, avec l’Adagio un poco moto qui s’enchaîne au premier mouvement. Dans le dépouillement de l’écriture et l’atmosphère presque religieuse, le piano est comme placé dans un écrin. Etonnante conception d’où émerge un orchestre d’une concentration et d’une vitalité remarquables. (Jean Dandrésy)

Hearing Stephen Hough over the course of one of music’s most exhilarating odysseys is not an opportunity to be missed, especially when that odyssey encompasses the five piano concertos of Beethoven. Recorded following a cycle of live performances in Helsinki, this magnificent set issure to be recognized as one of Hough’s most important recordings.

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