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Format : 1 CD Durée totale : 00:58:36
Enregistrement : 07-09/05/2008 Lieu : Turin Pays : Italie Prise de son : Stereo
Label : Stradivarius Référence : STR33814 EAN : 8011570338143
Année d'édition : 2010 Date de sortie : 22/11/2010
Genre : Classique
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Samuel Barber (1910-1981) Concerto pour piano et orchestre, op. 38 (1962) First Essay, pour orchestre (1941) Second Essay, pour orchestre (1942) Third Essay, pour orchestre (1978)
Giampaolo Nuti, piano Orchestre National Symphonique de la RAI Daniel Kawka, direction
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Acteur majeur de la musique Américaine du XXème siècle, Samuel Barber, à l’instar de Cage ou de Ives a su se créer un univers musical unique et fascinant. Le concerto pour piano enregistré ici représente sans doute un apogée dans la carrière de l’américain. Une interprétation juste et forte d’une œuvre majeure de la musique du XXe siècle.  Ecrit pour le piano virtuose de John Browning, le Concerto op.38, avec son introduction soliste alla Bartok, est le moins couru des ouvrages concertant de l’auteur de Vanessa. Dommage, car c’est le plus fantasque, le plus déconcertant et probablement celui qui justifie des écoutes répétées, tant sa complexité réserve de surprises. Sans les esbroufes du virtuose, Giampaolo Nuti expose en pleine lumière ce concerto-rebus, secondé avec un fort sens des contrastes par la direction volontiers anguleuse de Daniel Kawka. A eu deux ils changent le visage du Concerto, lui donnent des résonances modernistes que les interprètes gomment trop souvent. On a le sentiment que l’œuvre se crée devant vous. Le langage moins radical des Trois Essais – là encore parmi les moins courues d’entre les œuvres orchestrales de Barber – offre à Daniel Kawka et à ses musiciens un terrain plus fuyant. Le lyrisme déchirant du Premier, les climats plus contrastés du Second, le langage coloré et énigmatique du Troisième, partition maîtresse de la dernière période de l’auteur (1978) résument toutes les tentations auquel le compositeur succomba avec art (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

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