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Diapason from July 2021 Review de Jean-Christophe Pucek Page No. 80
Format : 1 CD
Label : Channel Classics Catalog No. : CCS43721 EAN : 0723385437215
Publishing Year : 2021 Release Date : 07/04/2021
Genre : Classical
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) Sonate en sol majeur, BWV 1027 Sonate en ré majeur, BWV 1028 Sonate en sol mineur, BWV 1029
Marie Stockmarr Becker, alto (Joseph Hill, Londres, 1776) Ilaria Macedonio, clavecin (copie JH Harrass, Allemagne, 1700)
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Ce trio de sonates possède une discographie considérable, où l’on trouve le plus informé (Savall/Koopman, les Kuijken) comme le plus « improbable » (Argerich/Maisky ou Gould/Rose). Les transcriptions ne manquent pas (pour hautbois ou cor par exemple) et les interprétations à l’alto y ont une bonne place (Imai, Kashkashian, Callus...). Appartenant à cette dernière catégorie, voici une nouvelle version qui va probablement diviser les amateurs, selon qu’ils sont adeptes d’un Bach danseur ou philosophe. Les premiers regretteront les tempi très lents, qui confèrent aux œuvres une certaine lourdeur que je ne leur connaissais pas. Les autres feront remarquer avec raison qu’à cette vitesse on peut à la fois peaufiner la sonorité et donner à la phrase musicale une allure de poème ou de supputation théorique. Mais cette lenteur a tendance à mettre en péril les passages où les deux voix divergent très nettement (comme par exemple dans l’adagio initial de BWV1027 où le fait de traîner sur les dissonances masque à mon sens leur traitement). La prise de son fouillée, très réussie, contribue-t-elle aussi à ce côté introverti ou rêveur mais je préfère pour ma part dans ces trois sonates un Bach qui se souvient de la danse (et à ce titre le dialogue de Bylsma avec l’orgue de Bob van Asperen me ravit). (Olivier Eterradossi) We offer a fresh and different – yet historically informed – perspective on the three sonatas for viola da gamba and harpsichord by J.S. Bach. With our rather uncommon instrumentation, we contribute with a neglected perspective to the framework of understanding of these sonatas in their historical context. In our approach, we have been considering the fact that violists in J. S. Bach’s time had very little sonata repertoire and for this reason possibly “borrowed” repertoire from the viol. The three sonatas for viola da gamba are particularly adapted to the viola da braccio with almost no changes in terms of octavations or arrangements.
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