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Diapason de octobre 2021 Critique de Jean-Christophe Pucek Page n° 85
Classica de septembre 2021 Critique de Philippe Venturini Page n° 91
Format : 2 CD Digipack Durée totale : 01:18:38
Enregistrement : 10-12/08/2019 Lieu : Cavona Pays : Italie Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Passacaille Référence : PAS1105 EAN : 5425004841056 Code Prix : DM025A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 12/05/2021
Genre : Classique
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Johann Sebastian Bach (1685-1750) Partita n° 1 en si bémol majeur, BWV 825 Partita n° 2 en sol majeur, BWV 826 Partita n° 3 en la mineur, BWV 827 Partita n° 4 en ré majeur, BWV 828 Partita n° 5 en sol majeur, BWV 829 Partita n° 6 en mi mineur, BWV 830
Lorenzo Ghielmi, clavecin
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 On l’oublie, Bach fut d’abord fêté comme un virtuose de l’orgue et du clavecin, maitre des claviers avant compositeur des Cantates ou des Passions. C’est la part la plus publique de son art qu’il aura voulu codifier et sublimer au long du Clavierübung, et particulièrement dans les Partitas. Lorenzo Ghielmi saisit sur le clavecin aux sonorités archaïsantes sorti de l’atelier de Keith Hill en 2001, le caractère double des six suites. Elles déclinent les danses de cours dans toute leur diversité mais explorent en même temps les territoires harmoniques et polyphoniques qu’offre le clavecin. A mesure que le cycle se déroule, tout devient plus complexe, rythmes, harmonies, discours, jusqu’au deux ultimes partitas devenues de pures abstractions de danses, des idées d’Allemande, de Courante, de Sarabande, de Gavotte, de Gigue, de vrais jeux de formes. Lorenzo Ghielmi saisit ce voyage vers l’abstraction dans une plénitude sonore qui lui autorise de phraser large et d’orner souvent dans un style brisé où s’évoque le théorbe de compositeurs français, pères de la suite de danses dont les clavecinistes auront fait leur miel. Cette conscience des sources et des buts unifie le cycle comme jadis Gustav Leonhardt l’osait, non plus Six Partitas, mais un univers où l’on voit à l’œuvre la métamorphose d’un art qui s’abstrait des contingences de son temps et en pures mathématiques tend dans les pas d’un danseur à une musique infinie : écoutez seulement la Gigue de la Sixième Partita. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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