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Diapason from June 2012 Review de Jean-Luc Macia Page No. 79
Format : 1 CD Digipack Total Time : 01:06:35
Recording : 5-7/07/2010 Location : Baden-Baden Country : Allemagne Sound : Studio / Stereo
Label : Carus Catalog No. : CAR83429 EAN : 4009350834293 Price Code : DM021A
Publishing Year : 2010 Release Date : 07/03/2011
Genre : Classical
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Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784) L'homme dans les bras de la justice, BR-WFB F 17, Fk 81 Messe en sol mineur, BR-WFB E1, Fk 100 Monsieur Zebaoth et le sacrement de Dieu, BR-WFB E3, Fk 78a Agneau de Dieu, BR-WFB F12, Fk 98b Celui qui m'aime portera mon nom, BR-WFB F12, Fk 12
Rastatter Hofkapelle Jürgen Ochs, direction
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Deuxième volume de l’intégrale inédite dédiée aux vingt Cantates conservées, écrites par Wilhelm Friedemann Bach durant son séjour à Halle où il détenait le poste de directeur de la musique et organiste de la ville. Une musique d’une grande beauté, dans la pure tradition de son père, mais où l’on reconnait sa touche personnelle. Un enregistrement de toute beauté ! Connu et réputé pour ses pièces de clavecin visionnaires, le fils préféré de Bach assuma à sa façon l’héritage luthérien en composant également des cantates et d’autres œuvres de musique sacrée. La totalité de cette production est liée à sa charge des trois principales églises de Halle de 1746 à 1764. Cette période exclusivement consacrée à la musique vocale s’oppose à celle qui précède (1733-1746, Dresde) où règne sans partage la musique instrumentale. De l’une à l’autre, la faible productivité est une constante. Concernant les cantates (une vingtaine), elle s’explique par la nature spécifique du contrat : à Leipzig, Jean-Sébastien devait produire une cantate hebdomadaire tandis qu’à Halle, Friedemann avait pour seule contrainte d’en faire exécuter une toutes les trois semaines quelque soit son auteur. Cette clause qui lui permit de diriger des cantates de son père est pour nous regrettable car elle nous prive d’un plus grand nombre d’œuvres apportant au genre ce renouvellement expressif conséquent et nécessaire. Friedemann y affirme son identité avec autant de force que dans sa musique instrumentale dont la mélancolie, l’étrangeté, les longueurs de phrases perturbant le processus de rationalisation par l’auditeur, font de troublantes incursions dans un contexte liturgique. Cependant, le programme contrasté révèle à nouveau ce tiraillement entre l’ancien (contrepoint strict, expressivité soumise au dogme) et le moderne (primauté de la mélodie, émergence de la subjectivité) qui rend si complexe le cas Friedemann et sa problématique de filiation. L’effectif de huit chanteurs et huit à dix instrumentistes restitue les conditions d’exécution originales. (Pascal Edeline) Wilhelm Friedemann Bach comptait de son temps parmi les plus grands organistes et les pianistes les plus virtuoses. Il se forgea cette renommée pendant sa jeunesse, principalement pendant son service à la Sophienkirche de Dresde. Dans les années 1740, plusieurs concerts en tant que claveciniste à Leipzig sont attestés ; tout laisse également à penser qu'il participait à des soirées musicales dans les maisons aristocrates de Dresde. Les fruits de cette activité concertante sont sans doute ses brillants concerti pour clavecin, parmi lesquels celui en sol mineur est enregistré pour la première fois. Une sonate et un trio complètent la discographie encore bien insuffisante de l'aîné des fils Bach
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